Olympique-et-Lyonnais
·18 octobre 2024
Olympique-et-Lyonnais
·18 octobre 2024
Du temps de Sonia Bompastor, le sujet était devenu quasi hebdomadaire. Comment réussir à faire de l’OL féminin une machine de guerre et mettre fin à une inefficacité chronique ? L’ancienne coach n’avait pas forcément réglé le problème au fil des saisons et la question se posait avant tout contre les blocs bas. Avec l’arrivée de Joe Montemurro et les premières sorties lyonnaises, on pensait cette inefficacité enfin résolue. C’est pourtant loin d’être le cas.
Les matchs contre Galatasaray, Dijon et Wolfsburg, jeudi soir, ont fait ressurgir ce spectre. Les occasions, les joueurs de l’OL les ont, c’est un fait, mais elles ont encore du mal à tuer ces matchs une bonne fois pour toute. "On avait encore les opportunités pour marquer davantage, mais c’est le football. Je retiens aussi que l’on n’a pas pris de but et que l’on a été dans le contrôle en fin de match", a préféré noter Montemurro après la rencontre (0-2). Toutefois, le coach australien est bien conscient de ce petit défaut qui coûte aujourd’hui la première place du groupe à l’OL.
Néanmoins, le premier match à Fleury reste à ce jour le seul durant lequel les Fenottes ont encaissé un but minimum. La défense était alors expérimentale et comme par magie, le retour de Vanessa Gilles et Wendie Renard a stabilisé cette défense. Il faudra certainement attendre les rendez-vous contre le Paris FC, dimanche (15h), et le PSG après la trêve pour se faire une réelle opinion du niveau défensif, mais en Allemagne, les Lyonnaises ont encore répondu présentes malgré quelques frayeurs.
Et quand tout se passe bien derrière, Renard peut tranquillement aller faire le surnombre devant et ouvrir le score de la tête, comme ce fut le cas jeudi soir. "C’est inspirant de travailler avec elle. On est heureux de l’avoir avec nous. C’est une leader sur le terrain et en dehors. Comme footballeuse, vous pouvez voir l’influence qu’elle a sur l’équipe. On est heureux de pouvoir compter sur elle ces prochaines années." Le temps passe, mais Wendie Renard est toujours aussi indispensable à l’OL.
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