Anthony : "J'ai transmis ma passion à ma femme et mes enfants" | OneFootball

Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série Partout toujours se poursuit. A l’occasion du 17e épisode de la saison, pars à la rencontre d’Anthony, membre des Munegu Normandy.

Il est tombé amoureux de l’AS Monaco dans les années 80, l’époque où le Club s’est affirmé dans la cour des grands. Depuis, Anthony, habitant de Cherbourg et conseiller immobilier, suit toujours les Monégasques depuis sa Normandie natale. A maintenant 48 ans, il a accepté de nous partager ses meilleurs souvenirs. Alors avant le déplacement au Havre ce samedi (19h), nous sommes partis à sa rencontre. Interview🎙️

Bonjour Anthony, depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?

Etant de 1977, mon amour pour les Rouge et Blanc a débuté dans les années 80, même si je ne saurais pas dire l’année exacte. Ça ne s’est pas transmis de génération en génération puisque mon père supportait plutôt le FC Nantes et ma mère, le Paris Saint-Germain. Pour pouvoir les chambrer, je ne voulais donc pas soutenir la même équipe qu’eux.

Je suis tombé amoureux du maillot et des couleurs rouge et blanche, alors même que le rouge n’est pas forcément ma couleur préférée. L’AS Monaco est une grande famille qui possède des supporters de partout en France et j’aime beaucoup cette ambiance au sein du Club.

Et à cette époque, l’AS Monaco faisait partie des équipes qui posaient souvent problème aux Canaris. Mes premières années en tant que supporter des Rouge et Blanc remontent donc à la période où Arsène Wenger était à la tête de l’équipe. J’ai beaucoup aimé ce personnage et je suis d’ailleurs devenu supporter d’Arsenal lorsqu’il est arrivé sur le banc des Gunners.

A tes yeux, quelle est la symbolique derrière le fait d’être supporter de Monaco ?

Quand j’ai commencé à soutenir le club de la Principauté, j’étais très jeune donc je me suis tourné vers un des clubs qui produisaient le plus beau jeu. Au-delà de ça, je suis tombé amoureux du maillot et des couleurs rouge et blanche, alors même que le rouge n’était pas forcément ma couleur préférée.

L’AS Monaco est une grande famille qui possède des supporters dans la France entière et j’aime beaucoup cette ambiance au sein du Club. J’ai toujours fait en sorte d’aller voir les matchs avec ma femme et mes enfants à qui j’ai transmis ma passion et qui sont depuis devenus de fervents supporters. Et ils seront d’ailleurs présents au Havre pour ce qui sera notre première en parcage avec les Munegu Normandy que nous avons rejoints en début de saison !

Es-tu déjà venu au Stade Louis-II ? Si oui, quel souvenir gardes-tu de ton passage en Principauté ?

J’ai eu la chance de voir les Rouge et Blanc jouer dans de nombreux stades partout en France mais je n’ai pas pu assister à beaucoup de matchs au Stade Louis-II. Mon premier en Principauté s’est malheureusement soldé par une défaite contre Montpellier. Malgré cela, j’avais beaucoup apprécié ce moment, et j’étais également venu assister à un Open Training organisé la semaine avant le match et dont je garde de magnifiques souvenirs.

Cette saison, le Club a fait son grand retour en Ligue des Champions. Quels souvenirs t’évoque cette compétition ?

Je pense directement à la première finale de Ligue des Champions de l’histoire du Club disputée face au FC Porto lors de la saison 2003-2004 alors que nous figurions parmi les outsiders de la compétition. Il y a évidemment eu de la déception après la défaite en finale, mais si c’était à refaire, je pense que tous les supporters signeraient sans hésiter.

Avec du recul, on ne peut qu’être fiers, surtout quand on voit le calibre des équipes affrontées, notamment le Chelsea et le Real Madrid. Plus récemment, je garde également un très bon souvenir de la rencontre face à Arsenal à l’Emirates cette saison à laquelle j’ai eu la chance d’assister en famille depuis le parcage monégasque. L’ambiance a été magique malgré la défaite concédée et j’en garde beaucoup de très bons souvenirs.

Nous étions très proches de la zone d’entraînement des remplaçants et au moment où Falcao est arrivé, j’ai directement dit à mon fils de lever les yeux et après avoir crié son nom à plusieurs reprises, il a eu le droit à un sourire et un coucou d’El Tigre ! C’était un moment unique et je peux vous dire qu’il a ensuite passé le restant du match le regard fixé sur lui !

AnthonyUne anecdote avec son fils

Que représente pour toi la saison du Centenaire ?

Le fait que le Club fête ses 100 ans d’existence cette année est tout simplement un exemple de longévité. Il y a eu des saisons plus compliquées que d’autres mais l’AS Monaco a toujours réussi à maintenir son rang dans les premières places du classement. Je porte aussi un grand intérêt à la place accordée aux jeunes, ce qui contribue aujourd’hui à sa réputation sur la scène européenne.

A titre personnel, j’aide le club de foot de mon village et dès que je suis arrivé, j’ai voulu développer nos équipes dans les différentes catégories parce que j’estime que c’est un élément majeur pour la réussite d’une équipe, qu’elle évolue au niveau amateur ou professionnel.

Parmi tous les joueurs ayant porté la tunique rouge et blanche, lesquels t’ont marqué ?

J’ai été impressionné par Kylian Mbappé lors de la saison du titre en 2016-2017 durant laquelle il a tout raflé sur son passage. Je me rappelle d’ailleurs d’un match à Caen entre le Stade Malherbe et Monaco auquel j’ai assisté, et j’ai été tout simplement impressionné par le joueur. J’ai d’ailleurs dit à mes enfants qu’ils ne pouvaient pas supporter une autre équipe en voyant cela. Et en réponse, ils m’ont demandé d’acheter leur premier maillot après ce match (rires) !

Pour terminer, as-tu une anecdote que tu souhaiterais nous partager ?

J’avais emmené mon fils aîné voir un match entre Nantes et Monaco (1-3) au Stade de la Beaujoire et je lui parlais beaucoup de Radamel Falcao. En première mi-temps, il est resté concentré sur le match mais au retour des vestiaires, il sort ses petites voitures et son regard n’est alors plus vraiment tourné vers les acteurs du match (rires) !

Nous étions très proches de la zone d’entraînement des remplaçants et au moment où Falcao est arrivé, j’ai directement dit à mon fils de lever les yeux et après avoir crié son nom à plusieurs reprises, il a eu le droit à un sourire et un coucou d’El Tigre ! C’était un moment unique et je peux vous dire qu’il a ensuite passé le restant du match le regard fixé sur lui !