Benjamin Pavard (ex-LOSC) qualifié pour la finale de la Ligue des Champions | OneFootball

Forfait pour la réception du FC Barcelone ce mardi, Benjamin Pavard a pourtant parfois été sur le terrain. Il a célébré, exulté, crié, encouragé, lors de la victoire de l’Inter (4-3) qualifié pour la finale de la Ligue des Champions.

Benjamin Pavard n’était peut-être pas sur le pré, forfait pour une gêne persistante à la cheville gauche, mais qu’est-ce qu’il a vibré dans l’enceinte du Stade Giuseppe-Meazza ce mardi. Le match aller avait déjà été magnifique, avec un match nul (3-3) et de multiples rebondissements, le retour l’a été tout autant. La première avait pourtant été à sens unique, ou presque, avec deux réalisations inscrites par Lautaro Martinez (21′) et Hakan Calhanoglu (45+1′). Cet écart récompensait les efforts des Lombards, mieux organisés et plus mordants. Ils semblaient alors filer vers Munich, ville qui accueillera la finale de la compétition.

Mais rien n’est jamais joué d’avance avec le FC Barcelone, qui réagissait rapidement au retour des vestiaires. Eric Garcia surprenait la défense italienne d’une reprise du droit (53′). Yann Sommer devait enchaîner les arrêts, alors que les Nerazzurri apparaissaient exténués par les efforts consentis jusqu’ici. Les Catalans appuyaient encore et encore et faisaient craquer une nouvelle fois son adversaire. Dani Olmo, complètement seul au second poteau, plantait une tête à bout portant (60′). Le portier suisse a ensuite retardé l’échéance, repoussant notamment un enroulé de Lamine Yamal (76′), mais il ne pouvait rien sur un tir en deux-temps de Raphinha (87′). Tout semblait alors terminé, ce que ne traduisait pourtant pas l’état d’esprit des Milanais, qui gardaient la flamme. Cette flamme se métamorphosait en but, une réalisation de renard des surfaces de Francesco Acerbi. Le défenseur central de 37 ans faisait exploser toute l’enceinte et son banc.

Benjamin Pavard et Lautaro Martinez, sorti en cours de match alors qu’il ne pouvait plus tenir avec sa blessure, étaient fous sur le bord du terrain. Ils le devenaient d’autant plus lorsque Frattesi (100′) donnait l’avantage aux siens suite à une excellente action individuelle de Marcus Thuram : « J’ai tellement crié après le but que ma tête tournait et que je voyais tout en noir. J’ai eu de la chance de terminer le match parce que ma tête tournait », révélait le buteur, qui restait à terre quelques minutes après son but. Ce dernier grimpait tout en haut d’une grille sur laquelle il mêlait ses cris à ceux de milliers de supporters présents en tribunes, puis avec ses coéquipiers. Benjamin Pavard était parmi eux. Ce n’était plus du football, mais simplement une soirée totalement folle (4-3). Finalement, c’est bel et bien l’Inter (7-6) qui se qualifiait en finale de la Ligue des Champions, en espérant que Benjamin Pavard soit rétabli pour cette prochaine échéance. En attendant, cette demi-finale aura marqué l’histoire et les mémoires.

Retour en enfance

Ancien pensionnaire du LOSC, dont il a défendu les couleurs de 2007 à 2012, Ludovic Obraniak avait les yeux qui brillent ce mardi. Il este momentanément redevenu un enfant devant le sport qu’il aime : « J’ai été estomaqué par ce que j’ai vu. J’ai vu tout ce qu’il y a de plus beau dans le sport que j’aime et que je pratique depuis l’âge de mes cinq ans. J’ai tout vu. De la technique de très haut niveau, de l’intensité, du caractère, des hommes aller au-delà de ce qu’ils pouvaient faire… Il y a tout eu dans ce match. Tout ce qu’on aime, on l’a eu. J’aurais presque aimé que le Barça égalise et que ça se finisse aux tirs au but », a-t-il lâché sur la chaîne L’Équipe.