EXCLU - Trophée des Champions, OL, course au podium... Emmanuel Petit sans filtre sur l'actu chaude du moment | OneFootball

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·6 Januari 2025

EXCLU - Trophée des Champions, OL, course au podium... Emmanuel Petit sans filtre sur l'actu chaude du moment

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Retrouvez notre interview exclusive réalisée avec Emmanuel Petit, ancien international français (63 sélections).

Passé par la Premier League avec Arsenal et Chelsea, ou encore par la Liga avec le FC Barcelone, Emmanuel Petit est aussi connu pour ses 289 matchs sous le maillot de l'AS Monaco. Avec plus de 200 rencontres de Ligue 1 à son actif, l'ancien international français (63 sélections) garde toujours un œil avisé sur tout ce qu'il se passe au sein du championnat de France et du football européen.


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Pour MadeInFOOT, le vainqueur de la Coupe du Monde 1998 s'est longuement confié sur l'actu du moment, à savoir le Trophée des Champions entre le PSG et l'AS Monaco, la lutte pour la deuxième place en Ligue 1, le changement d'entraîneur à l'AS Saint-Etienne ou encore le mercato hivernal.

MadeInFOOT : Bonjour Emmanuel, ce dimanche, le PSG et l'AS Monaco se sont affrontés au Qatar pour le Trophée des Champions, dans un contexte particulier puisque les groupes ultras de chaque club ont décidé de boycotter le match, également très critiqué sur les réseaux sociaux. Est-ce que vous comprenez la colère des supporters qui se sont un peu désintéressés de l'événement ?

Emmanuel Petit : Bien sûr que je la comprends. Mettre un Trophée des Champions en plein milieu d'une saison, après avoir déplacé le choc entre Monaco et le PSG, juste avant les fêtes de Noël, pour pouvoir placer justement ce match-là en pleine journée de championnat, ça montre à quel point ceux qui commandent la Ligue n'arrêtent pas d'accumuler les erreurs.

Ils ont beau essayer de se défendre en disant qu'ils ont sauvé le football français… Je pense qu'à chaque fois qu'ils prennent une décision, on s'éloigne de plus en plus des supporters de base. Mais est-ce qu'ils sont importants à leurs yeux ?

Avez-vous quand même regardé le match ?

Non, j'ai regardé après le résumé. En même temps, il y avait un superbe match hier en Premier League entre Liverpool et Manchester United. Surtout la deuxième mi-temps, l'énergie, l'intensité, les occasions, c'était du box-to-box, c'était incroyable. C'était un choc de haute volée qui a tenu toutes ses promesses. Donc regarder le match du Paris Saint-Germain contre Monaco, un Trophée des Champions, qui pour moi n'est même pas un titre, en plein milieu d'une saison. C'est non. Non merci.

On sent qu'il y a un désintérêt croissant en France vis-à-vis du football français.

Ça fait longtemps que ça existe. Quand tu regardes un match de Ligue 1 et que tu regardes après un match de Premier League, tu as l'impression qu'on ne fait pas le même métier. Alors certes, il reste toujours de belles affiches et de beaux matchs en Ligue 1, mais en Angleterre, c'est rare de voir des matchs pourris. Surtout considérant que le championnat anglais n'a pas de trêve hivernale, donc il n'y a pas de repos.

Comment les joueurs se donnent sur le terrain, comment les supporters réagissent… En plus, on est dans la période d'après Noël. C'est une tradition, je l'ai vécue en tant que joueur, mais il n'y a pas d'affaiblissement à ce niveau-là. C'est ancré, c'est culturel. L'intensité dans la Premier League, c'est culturel aussi, même pour les joueurs étrangers, même s'ils ont du mal à se mettre au diapason sur les premiers mois. Sincèrement, quand je regarde encore le match hier de Liverpool, les trois quarts, ce sont des joueurs étrangers, beaucoup sont d'autres continents, et quand tu vois comment ils se sont adaptés au championnat, c'est juste exceptionnel à regarder.

J'étais déçu que le match se termine hier. J'avais envie d'une prolongation, tellement c'était superbe à regarder en deuxième période. On ne peut pas mettre la Premier League et la Ligue 1 dans la même phrase. Ce n'est pas possible.

À l'inverse, il y a une compétition qui a dépassé nos attentes. Il s'agit de la Ligue des Champions, avec ce nouveau format qui a l'air de plaire. Êtes-vous emballé par ce que vous avez vu jusqu'à maintenant ?

J'étais assez sceptique parce que ça fait des années que ceux qui nous dirigent changent le format pour plaire aux plus grands clubs européens. Après six mois maintenant, je suis assez content de cette formule, même si c'est un mini-championnat, et même si ça rajoute des matchs. Cette version me plaît davantage que les versions précédentes. J'espère qu'on arrivera à s'y tenir sur les prochaines années parce que je trouve que dans ce mini-championnat, il y a une méritocratie qui n'existait plus auparavant.

C'est-à-dire ?

Il y a aujourd'hui des grands clubs qui sont presque à deux doigts de se faire éliminer alors que sur les anciens formats, tu étais quasiment assuré de passer les poules. Tu avais des jokers dans les poules. Cette année, ça l'est beaucoup moins parce qu'il y a plus de chocs. Généralement, tu en avais peu dans les poules auparavant. Il fallait attendre les quarts voire les demis et la finale. Je trouve qu'on a remis non seulement une espèce d'incertitude, mais un peu plus de méritocratie et ce n'est pas pour me déplaire. Je ne dis pas ça avec un rasoir dans la gorge. Je le dis sincèrement. Je prends plaisir à regarder.

Il y a toujours ces petites choses qu'on ne voyait plus du tout ces dernières années qu'on retrouve de temps en temps en Coupe de France où le petit peut jouer contre le gros, peut créer une surprise. Quand tu vois le parcours de Brest, par exemple, c'est juste phénoménal ce qu'ils sont en train de faire pour leur première apparition en Ligue des Champions. Après, je regrette que leur stade ne soit pas éligible pour leur permettre d'accueillir la phase suivante alors qu'ils ont joué une partie des matchs. Il y a des choses que je n'arrive pas à comprendre. Tout n'est pas parfait. Il faut rendre la mariée de plus en plus belle pour pouvoir plaire aux télédiffuseurs et aux sponsors. Je crois qu'il y a encore des efforts à faire. Je crois que les gens qui nous dirigent doivent prendre conscience que l'essence même du football, elle ne vient pas d'en haut, mais elle vient d'en bas. Ils ont fait un bon chemin, un bon pas en avant, dans le bon sens. J'espère qu'ils ne vont pas s'arrêter là.

Vous avez parlé de clubs en difficulté. Le Paris Saint-Germain est actuellement 25ème de la compétition et, donc, virtuellement éliminé. Est-ce que cette situation vous inquiète pour le PSG ?

Oui et non. Ça m'inquiète parce que, depuis la prise de contrôle des Qataris, le Paris Saint-Germain était habitué à passer les poules ces dernières années. Il a joué des quarts, demi, et même la finale. Et là, c'est vrai que c'est inquiétant sur le projet sportif. Mais quand tu regardes de plus près ce projet, tu t'aperçois qu'on est passé radicalement d'un projet bling-bling à un projet davantage axé sur des jeunes joueurs. On a également sécurisé le contrat de Luis Enrique sur le banc avec une philosophie.

Est-ce pour vous une bonne chose ?

Il y a les pour et les contre. Il y a du bien et du moins bien dans ce qu'il essaye de mettre en place. Mais je pense que la patience aujourd'hui dans le football moderne, notamment dans les top clubs, n'existe plus, quasiment plus. Je suis content et ravi qu'on donne davantage de flexibilité et de temps à Luis Enrique pour mettre en place ce qu'il a envie de faire petite touche après petite touche. Donc à ce niveau-là, c'est pour ça que je dis oui et non par rapport aux ambitions du Paris Saint-Germain. Mais d'un autre côté, je me dis, et je l'ai déjà dit, que ce n'est pas non plus l'ambition prioritaire du Paris Saint-Germain de gagner la Ligue des Champions cette année parce qu'il faut justement travailler dans le temps.

C'est une chose que je n'entendais pas avec les Qataris depuis leur arrivée. Il fallait absolument faire partie des meilleurs, gagner des choses. Ils ont assis justement leur supériorité en Ligue 1. Aujourd'hui, ils n'ont pas de concurrents. Ce n'est pas sur la Ligue 1 ou sur les titres français qu'on attend le Paris Saint-Germain. Je peux comprendre la frustration des supporters du Paris Saint-Germain. Dès fois, je peux comprendre aussi les critiques qui peuvent émaner de la presse ou des anciens joueurs. Mais encore une fois, je rejoins rarement la meute. J'essaye d'analyser les choses et de prendre un peu de recul. Moi, je suis plutôt ravi qu'il y ait un projet qui se mette en place du côté du Paris Saint-Germain. Et advienne que pourra cette année. Mais même si le PSG se fait éliminer en Ligue des Champions et qu'il ne joue que sur la scène française jusqu'à la fin de saison, il faut laisser du temps au projet à l'heure actuelle.

Il faut de la patience, donc…

Ce n'est pas en claquant des doigts et ce n'est pas en ayant 800 millions d'euros de budget qu'ils peuvent rivaliser. Je crois au contraire qu'ils doivent s'inspirer de ce qu'ont fait certains grands clubs européens qui sont arrivés à gagner la Ligue des Champions, à commencer par Liverpool avec Klopp sur X années, avec Manchester City, avec Pep Guardiola. Il faut s'inspirer justement de ces clubs qui construisent sur la durée pour pouvoir atteindre leurs objectifs. Il y en a beaucoup qui ont dépensé des centaines de millions mercato après mercato sans rien en retour.

Même si le PSG se fait sortir, je ne vais pas leur tomber dessus outre mesure. Parce que je sais que ce projet prendra du temps et que ce n'est pas sur une année qu'on peut avoir le résultat et gagner la Ligue des Champions.

Êtes-vous emballé par le style Luis Enrique ?

C'est sa deuxième année. Aujourd'hui, au PSG, il n'y a pas vraiment de grosses stars dans ce collectif. La véritable star à l'heure actuelle est davantage sur le banc aujourd'hui. C'est surtout sa communication qui me dérange. Surtout aussi dans ses principes fondamentaux qu'il veut mettre en place. Des choses qui me plaisaient beaucoup à son arrivée et que je vois moins, comme le pressing haut sur les deuxièmes ballons. La question d'intensité aussi, je suis désolé. Mais l'intensité pour moi est essentielle dans le football moderne aujourd'hui. Et c'est quelque chose qui manque aussi au sein du Paris Saint-Germain. Quand je regarde sur le plan collectif, c'est une équipe qui a beaucoup progressé collectivement sur pas mal de points. Mais sur le plan individuel, je reste frustré de la progression de certains joueurs.

On a beaucoup parlé du manque d'efficacité…

Je pense que tout le monde à les yeux rivés sur le manque d'efficacité, les expecting goals, les trucs comme ça. Je dis de laisser un peu de patience. Dembélé, qui a souvent été décrié, a encore marqué un but hier. On va voir ce qui va se passer à la fin de saison. On verra ce que le PSG va faire en fonction de ce qu'ils récolteront. Mais aussi en fonction de la prochaine étape à franchir en termes de joueurs qui vont venir ou partir. C'est là-dessus que j'attends vraiment le Paris Saint-Germain. C'est dans cette progression, il faudra que chaque année, l'équipe progresse. Pas simplement collectivement, mais aussi individuellement.

En Ligue 1, la deuxième place va être très disputée. Il y a Marseille, il y a Monaco, Lille et Lyon en embuscade. Si on prend ces équipes et si l'on se projette vers la fin de la saison, comment les classeriez-vous ?

C'est très difficile de voir le podium après le Paris Saint-Germain. Je dirais que l'AS Monaco est en bonne position, parce que c'est un peu la tradition du club de jouer les premiers rôles. Lyon pour moi est le club qui m'inquiète le plus à l'heure actuelle. Je ne suis pas Madame Soleil, je n'ai pas une boule de cristal, mais il est fort à parier que Lyon sera obligé de vendre quoi qu'il arrive durant le mercato hivernal. Est-ce qu'ils vendront Fofana ? Est-ce qu'ils vendront Cherki ? Je n'en sais rien. J'ai dit que si des joueurs doivent partir, il faut qu'il y ait une solution de remplacement. Oui, mais des Cherki, tu n’en as pas à tous les coins de rue. Tu as toujours la possibilité de réaliser des bons coups, mais c'est extrêmement rare sur le mercato hivernal, donc je suis inquiet pour Lyon, sincèrement. Je verrai plus en fonction du contexte actuel, on est le 6 janvier, il reste un peu plus de trois semaines avant la fin du mercato, tout peut arriver, il peut y avoir des surprises, des retournements de situations. Mais à l'heure actuelle, moi je pense que Lyon est celui qui part avec un peu de retard par rapport aux trois autres équipes.

La sanction infligée par la DNCG (interdiction de recruter et rétrogradation administrative à titre conservatoire en fin de saison) peut-elle peser sur la saison lyonnaise ?

Ils ont l'épée de Damoclès sur le plan financier. Maintenant, ils ont l'obligation de vendre pour pouvoir entrer dans les clous à ce niveau-là. C'est vraiment dommage d'en arriver là. En sachant la belle saison qu'ils sont en train de faire, en sachant l'émergence et la consistance dans la régularité de performance de certains joueurs, à commencer par Rayan Cherki, que je trouve vraiment très bon depuis pas mal de semaines. Ça serait dommage aujourd'hui de vendre les seuls joueurs bankables pour répondre à des contraintes financières imposées par la DNCG.

C'est vraiment dommage parce que tu te dis avec cette équipe-là, surtout aussi sur la scène européenne, il y a quelque chose à jouer également. Ça serait dommage. Mais le manque à gagner financièrement, est-ce que tu dois le remplacer par la vente de tes meilleurs joueurs et amputer justement ta dynamique et ton épine dorsale ? Ou alors faire le dos rond et jouer un pari en sachant qu'une qualification de Ligue des Champions te ramènerait aussi des fonds assez impressionnants pour la saison prochaine ? C'est un dilemme. Moi, je ne suis pas compétent pour répondre à cette question. Mais c'est très frustrant parce qu'ils ont une très belle dynamique à l'heure actuelle. Ils ont des joueurs qui s'éclatent, ils pratiquent un beau football. Honnêtement, ça serait dommage justement de devoir se séparer de certains de tes meilleurs éléments.

Vous regrettez la décision prise par la DNCG ?

Bien sûr que je regrette. Je regrette vraiment parce que l'Olympique Lyonnais est en train de redevenir progressivement l'équipe que j'ai connue à une certaine époque, où ils planaient sur la Ligue 1, où ils avaient emmagasiné 7 titres d'affilée, avec l'équipe de Juninho qui était exceptionnelle. Après avoir traversé le désert ces dernières années, en vendant le club, en le restructurant, avec en plus de l'instabilité sur le banc de touche, la fronde avec les supporters, des joueurs qui étaient à deux doigts de se battre entre eux… Je me rappelle l'année dernière, ils n'étaient pas très loin de la relégation, aujourd'hui tu t'aperçois en un an que les choses sont beaucoup mieux, qu'il y a une dynamique extrêmement positive, que les supporters répondent présents à l'heure actuelle, donc ça serait vraiment dommage de stopper cette progression et cette remontée vers le haut du classement. Cela m'inquiète beaucoup ce qui se passe avec la DNCG, ce ne sont pas des menaces en l'air, donc effectivement Lyon, je pense, sera obligé de vendre, et il n'y a pas beaucoup de joueurs à l'heure actuelle qui sont vraiment bankables

Même pas Rayan Cherki ?

Le problème de Ryan Cherki aujourd'hui c'est que si tu le vends, tu vas le vendre combien ? Il lui reste un an et demi de contrat, donc tu ne vas pas le vendre non plus des cents et des milles. Donc est-ce qu'il ne serait pas plus intéressant de le garder ? Tout en sachant que c'est ton meilleur joueur à l'heure actuelle. Et, peut-être, le vendre à la fin de saison quand il lui restera un an de contrat. Ou alors, tu le prolonges maintenant et c'est un accord entre lui et le club en disant : "je vous redonne un petit peu ce que vous m'avez apporté ces dernières années, et puis s'il y a un club qui arrive, vous touchez une plus grosse plus-value"... Mais là, à un an et demi avant la fin de son contrat, ce n'est pas là où tu vas faire une grosse opération financière, et le vendre entre 50 et 60 millions d'euros, ce n'est pas possible.

Lyon est actuellement à égalité de points avec Lille, qui réalise une bonne saison. Le LOSC est-il un candidat sérieux au podium ?

Ça fait quelques années que Lille côtoie le podium pour jouer la Ligue des Champions. Ils sont dans une certaine régularité. J'aime beaucoup Pep Genesio. J'aime beaucoup ce qu'ont fait les Lillois cette année en Ligue des Champions. Donc oui, c'est un vrai prétendant. Ils ont un petit peu encore des fois des problèmes de régularité dans les résultats, mais ça reste un prétendant vraiment sérieux pour le podium de la Ligue des Champions.

Que pensez-vous du début de saison de l'AS Monaco, votre ancienne équipe ?

Ils ont pour moi probablement le meilleur effectif derrière le Paris Saint-Germain. Le gros problème de l'AS Monaco, c'est le côté amorphe qu'il peut y avoir en Principauté avec le manque de pression à la fois sur la scène médiatique, mais également en matière de supporters. C'est quelque chose que j'ai toujours ressenti quand j'étais joueur et je le vois aussi. C'est indéniable.

Ils ont de la qualité collectivement et individuellement, mais j'ai le sentiment des fois que des joueurs préfèrent plus jouer la Ligue des Champions parce qu'il y a un aspect de visibilité sur la scène européenne, que d'aller jouer face à des équipes lambda de Ligue 1 où tout peut arriver à l'AS Monaco. Il faut arriver à combattre ça, cet impact mental, ce manque de motivation qui peut exister des fois.

La concurrence va être rude avec l'OM jusqu'à la fin de la saison, non ?

Pour l'Olympique de Marseille, on attend avec impatience la fin du mercato. Alors moi, le mercato hivernal, ce n'est pas quelque chose en quoi je crois profondément. C'est surtout un mercato de réajustement. Mais faire des gros transferts au mercato hivernal, c'est extrêmement rare. Donc je n'y crois pas trop. Maintenant, il y a le cas Pogba. Je ne sais pas ce qu'il a l'intention de faire, mais je trouve que l'OM a des possibilités aussi avec son effectif à l'heure actuelle. Il y a des joueurs qui me plaisent beaucoup. J'aime aussi Roberto De Zerbi. Il faut voir ce qu'ils vont faire, mais ça reste aussi assez fluctuant en matière de résultats, notamment à domicile. Ils sont bien meilleurs à l'extérieur qu'à domicile. Je sais ce que ça implique pour eux de jouer à Marseille devant quasiment 60 000 personnes avec ce côté passionnel, ce qu'on n'a pas forcément ailleurs, mais quelque part quand tu sors de Marseille, tu sais à quoi t'attendre. S'ils arrivent à avoir une certaine régularité dans les performances à domicile, ils peuvent devenir rapidement un réel prétendant au podium et à la deuxième place.

On a récemment eu un changement de coach en Ligue 1 avec le départ d'Olivier Dall'Oglio et l'arrivée d'Eirik Horneland. Un changement de coach, peut-être accompagné d'éventuelles recrues au mercato. Est-ce que ça sera suffisant pour maintenir les Verts en Ligue 1 ?

Ils viennent de gagner contre Reims, alors que la dynamique n'était pas bonne juste avant cette victoire. Donc, ils commencent bien l'année. Maintenant, c'est une équipe qui prend tellement de buts, qui en marque pas beaucoup non plus, donc ils n'ont pas énormément de victoires à leur actif cette saison.

Je pense que pour moi le salut de Saint-Etienne avec son formidable public, c'est à domicile. Si tu veux sauver ta peau dans n'importe quelle compétition, il faut déjà que tu deviennes très dur à battre à domicile. S'ils arrivent justement à atteindre cet objectif-là, ils auront de fortes chances de se sauver.

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