La punchline monumentale d’un ancien entraîneur de l’OM sur la bande à De Zerbi | OneFootball

Un ancien entraîneur de l’Olympique de Marseille n’a pas été tendre avec l’équipe actuelle. Pour lui, si Geronimo Rulli n’était pas là, alors le club olympien serait probablement en train de jouer la deuxième partie de tableau. L’heure est vraiment à la révolte côté marseillais, l’OM étant plus que jamais sous pression dans la course à la Ligue des champions.

Et si l’Olympique de Marseille arrivait à tout perdre en cette fin de saison ? Longtemps dans un fauteuil pour la deuxième place, le club olympien a coulé ces derniers temps. Encore balayé par l’AS Monaco (3-0) dans un choc important samedi après-midi, il ne compte désormais plus qu’un point d’avance sur Lyon (4e), deux sur Lille (5e) et Strasbourg (6e) et quatre sur Nice (7e). Autant dire qu’entre la Ligue des champions et la Ligue Europa Conférence, il n’y a qu’un pas.

En attendant d’en savoir plus sur la compétition que jouera l’OM l’an prochain, l’équipe ne cesse d’inquiéter malgré les propos de Roberto De Zerbi après le revers en Principauté : « C'est un match difficile à analyser parce qu'en première mi-temps on a très bien joué. On a joué mieux qu'eux. On n'a pas pris de risque. On a eu l'occasion de marquer. Le premier but est bête, on n'est pas censé le prendre. Ça nous arrive trop souvent. Je ne pense pas que le 3-0 soit juste. En deuxième mi-temps, ils ont réussi à gérer. J'ai toujours dit ma vérité, on est toujours en vie et présents pour lutter. On a de grandes possibilités de se qualifier en Ligue des champions. Cette semaine, l'équipe s'est bien entraînée. Mais si vous me demandez l'analyse du résultat, on aurait mérité mieux. À 1-1 à la mi-temps, ça aurait été différent. Il n'y a rien à dire aux joueurs. Quand c'est le cas, je le dis, parfois de manière forte. Ils ont bien joué, je suis désolé pour les joueurs. Ils avaient bien préparé le match. Désolé aussi pour les gens venus de Marseille. Mais je reste optimiste, plus qu'après certaines défaites et même certaines victoires qu'on a eues cette saison » avait-il ainsi révélé.

De Zerbi lâché par son groupe ?

Une osmose dans le groupe ? Damien Perquis, ancien joueur de l’ASSE et de Caen notamment, en doute énormément, lui qui soupçonne l’Italien d’avoir déjà perdu la main : « Ce n’est pas tant les effectifs, c’est plus sur le fait de convaincre ton vestiaire de ce dont vous êtes capables. Sur la dynamique de résultat, l’OM est pour l’instant derrière, et ensuite c’est de savoir si tu as encore ton groupe avec toi ou pas. De Zerbi, pour moi, il ne l’a pas. Rosenior, il a tous ses gamins derrière lui, il leur a fait croire au projet, les gamins y croient et ils y vont. Tu prends Fonseca à Lyon, c’est pareil. Il arrive, et ça marche aussi. Genesio, il a une dynamique aussi de groupe depuis quelque temps » a-t-il expliqué dans des propos rapportés par RMC Sport.

De quoi semer un gros doute dans cette course à la C1 : « Le calendrier de l’OM, normalement, devrait couler tout seul pour chercher la deuxième place et être tranquille. Mais finalement, sur l’effectif de l’OM, défensivement, c’est catastrophique. Pour moi, tu ne peux pas prétendre vouloir une Ligue des Champions, être l’OM, et défendre comme tu défends depuis longtemps, et aussi avoir passé un mercato hivernal où tu devais recruter à ce poste-là. Tu as recruté, mais tu ne le fais jamais jouer ou alors il n’est pas prêt. Tu fais toujours jouer les mêmes. Et puis devant, tu n’arrives plus à marquer, tu as un Greenwood qui bégaie et tu te retrouves en retrait. Sur la forme, Lyon et Monaco sont plus armés pour finir deuxièmes. »

Pour Courbis, Rulli évite la catastrophe !

Un avis inquiétant que partage aussi Rolland Courbis : « Si on fait le point sur la saison de l’OM à cinq journées de la fin, où la Coupe de France était leur Ligue des champions et ils se sont faits éliminer avec beaucoup de regrets contre Lille sans Rulli, le meilleur joueur olympien, ce que je note c’est qu’avec neuf défaites, ils sont quand même troisièmes à un point du deuxième. Les progrès que l’on doit faire au niveau individuel et au niveau collectif tout au long de la saison, je ne les vois pas. La question qu’il faudra poser à De Zerbi à la fin de la saison, c’est, est-ce que vous pensez qu’on aurait pu faire mieux ? »

Celui qui a entraîné l’OM entre 1997 et 1999 a même été formel. Sans Rulli, il pense que son ancien club aurait terminé dans le ventre mou : « Rennes sera décontracté, mais aussi concentré et déjà en train de préparer la saison prochaine, ce ne sera pas si facile que ça. Et même le match contre Montpellier, oui il y a neuf chances sur 10 que l’OM le gagne, mais neuf, pas 10 ! » Et de conclure sur l’importance démesurée de Rulli dans le dispositif marseillais : « Cette saison, neuf défaites, ça fait peur. Et quand ton meilleur joueur est ton gardien de but… Pour moi l’OM sans Rulli serait 12e ou 13e. »

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