Ligue des champions : Mikel Arteta déçu et revanchard après la défaite contre le PSG | OneFootball

Après la rencontre, Mikel Arteta ne digérait pas la défaite d'Arsenal et évoquait de la réussite pour le PSG.

"Ce n’est que la mi-temps." Répétée, la formule de Mikel Arteta résonne comme un mantra. Après la défaite 1-0 concédée à domicile face au Paris Saint-Germain, l'entraîneur des Gunners a refusé de sombrer dans le fatalisme. S’il concède une entame difficile – "Pendant les 10 ou 15 premières minutes, nous avons eu du mal à prendre le rythme" – le technicien basque s’est rapidement raccroché à l'idée que son équipe avait su corriger ses errements. "On a eu un problème qu’on a corrigé après les 15/20 premières minutes, ça a changé le match", a-t-il expliqué, pointant une forme de progression dans la tempête.

Mais entre la réalité d’un PSG tranchant et les intentions anglaises contrariées, le match s’est surtout résumé à ce que l’Espagnol qualifie lui-même de "moment très individuel". Kvaratskhelia, servi par Dembélé, a glacé l’Emirates Stadium d’un plat du pied clinique dès la 4e minute. Arsenal, sonné, a mis plusieurs minutes à se relever, puis a globalement dominé sans parvenir à égaliser. "C’est décevant de ne pas avoir au moins fait match nul", a reconnu Arteta, qui n’a pas vu dans le but encaissé la preuve d’une supériorité adverse : "Il n’y a rien eu d’autre que ce but."

À Paris pour se qualifier

Arteta, malgré la défaite, n’a pas crié au scandale. Ni contre les arbitres – "Ils sont là pour faire leur travail du mieux possible" –, ni contre la réussite parisienne. Il a préféré se projeter : "Pour jouer une finale de Ligue des champions, vous devez faire quelque chose de spécial. Et nous devons faire quelque chose de spécial à Paris." Un constat que partage William Saliba, lucide sur la physionomie du match : "On s’est fait un peu manger (au début du match). On s’est réveillé après mais on n’a pas réussi à égaliser." Le coach d’Arsenal, lui, reste convaincu que tout est encore jouable. "Je ne connais pas le pourcentage, mais nous avons beaucoup de chances d’être en finale", a-t-il affirmé, insistant sur le fait que "c’est toujours du 50-50 dans une demi-finale de Ligue des champions." Il faudra pourtant marquer à Paris – au moins une fois – et espérer que Donnarumma, décisif sur Trossard et Martinelli, ne réitère pas son récital.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.