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·11 Mei 2025

L'OL a lâché mentalement depuis déjà trop longtemps

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À Monaco, l’OL a concédé sa onzième défaite de la saison en Ligue 1. La formation lyonnaise a surtout laissé passer une nouvelle opportunité de se relancer dans la course à la Ligue des champions. La faute à des erreurs individuelles et à un manque de rébellion.

Le scénario était tellement impensable qu’il a presque fallu se frotter les yeux pour y croire. N’ayant plus son destin entre les mains après la défaite contre Lens dimanche dernier, l’OL a pourtant vu Nice, Lille et Strasbourg chuter en même temps samedi lors de la 33e journée. Un scénario parfait, comme il en a existé tant dans cet exercice 2024-2025. Mais, comme ce fut le cas quasiment à chaque fois, l’OL a laissé passer cette opportunité qui arrivait au meilleur des moments. À une journée de la fin et avec l’assurance de reprendre son destin entre ses mains.

Encore aurait-il fallu gagner à Monaco et ce n’est clairement pas ce qui est arrivé avec cette défaite 2-0. "Il y a de la frustration et tristesse surtout quand on regarde les résultats des autres. On perd encore une opportunité importante", a regretté Jorge Maciel à l’issue de la rencontre. Mais c’est un peu l’histoire de cette saison pour la formation lyonnaise, plombée par des erreurs individuelles et certains choix tactiques qui laissent à désirer.


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Encore des choix qui interrogent

Après cette onzième défaite de la saison, Paulo Fonseca ne ressortira pas grandi de ce déplacement à Monaco. Déjà critiqué depuis l’élimination en Ligue Europa, le technicien portugais a une nouvelle fois innové en préférant renforcer son milieu avec Jordan Veretout au profit de Rayan Cherki. Un choix justifié par Maciel après la rencontre "parce qu'il y a beaucoup de densité au milieu à Monaco et pour avoir la possibilité, durant le match, de faire des changements." Seulement, il a manqué de magie en première mi-temps malgré de grosses occasions et l’OL a une nouvelle fois réagi plutôt que d’agir. Très certainement au courant de ce qu’il se passait sur les autres terrains, le staff lyonnais savait qu’une victoire était obligatoire.

Mais Cherki n’est rentré qu’après le premier but monégasque tandis que Georges Mikautadze a attendu jusqu’à la 76e minute alors que le break avait été fait. Autant de décisions qui interpellent, mais qui ne poussent pas forcément à la remise en cause. Une fois de plus, il semblerait que l’enfer soit les autres, à l'image de la communication de ces dernières semaines. "Depuis Manchester, c’est vrai que les détails ne basculent pas dans notre sens. Mais vous aussi, dans la presse, vous mettez des choses qui ne vont pas dans le bon sens. Tout pèse, y compris l’énergie qui entoure le club", a poursuivi Maciel. Pourtant, ce ne sont pas les journalistes qui courent sur le terrain et l’OL peut s'estimer chanceux d’avoir des supporters plutôt conciliants malgré le contexte. Aurait-il fallu plus de véhémence pour remettre tout le monde sur le droit chemin ?

La sortie de Matic symbole de la rupture

Peut-être bien, tant il paraît que les joueurs lyonnais ont lâché mentalement. La sortie de Nemanja Matic après le premier but de l’AS Monaco traduit bien l’état d’esprit qui règne depuis quelque temps. Même si les raisons étaient différentes, elle s’inscrit dans la lignée de celle de Corentin Tolisso contre Lens qui a laissé son équipe à 10 alors que son remplaçant n’était pas encore prêt. Jorge Maciel a eu beau dire "n’avoir pas fait attention qu’il était allé directement aux vestiaires", la gestion du Serbe depuis trois semaines a été un gros cailloux dans le jardin de Fonseca. L’attitude du Serbe est aussi condamnable, mais à l’heure d’attaquer le sprint final, le staff s’est tiré une balle dans le pied.

Moussa Niakhaté a beau répété que "l’excuse psychologique de l’élimination à Manchester n’était valable que pour le derby", ce groupe a lâché mentalement depuis trois semaines. À Monaco, il n’y a pas eu ce sentiment de révolte. Il y a eu des gestes de frustration de certains comme Nicolas Tagliafico, sûrement énervé de la passivité de quelques coéquipiers. Mais l’OL a donné l’impression d’accepter son sort, celui de ne pas être en Ligue des champions et peut-être pas européen du tout à l’issue de la saison.

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