Stade Rennais Online
·28 April 2025
Lyon - Stade rennais : Pour Rennes, trois matchs en salle d’attente ?

Stade Rennais Online
·28 April 2025
Battu sèchement à Lyon par plus fort que lui, le Stade rennais a une nouvelle fois vu la réalité de cette saison irréelle le rattraper. Les émotions d'il y a dix jours (…)
Battu sèchement à Lyon par plus fort que lui, le Stade rennais a une nouvelle fois vu la réalité de cette saison irréelle le rattraper.
Les émotions d’il y a dix jours étaient-elles les dernières de la saison pour le Stade rennais ? Il est à craindre que oui. La victoire contre Nantes, symbolique et comptablement précieuse, était avant même le coup d’envoi perçue comme le dernier frisson d’une saison rocambolesque, au terme de laquelle à trois journées de la fin, Rennes est assuré de ne plus rien avoir à jouer.
Alors pourquoi jouer ? En une phrase d’après-match, Seko Fofana a résumé toute la contradiction que revêt ce dernier triptyque Toulouse-Nice-Marseille. « On ne doit pas gâcher cette fin de saison, et j’ai hâte de reprendre tout ça à zéro cet été, après une coupure qui fera du bien ». La plupart du temps, il s’agit pour une équipe de préparer la saison d’après, or au bout d’une dizaine de mois, que peut encore changer le Stade rennais ?
Président, président du conseil d’administration, directeur sportif, entraineur, staff, joueurs, Rennes a tout bouleversé depuis l’été dernier, pour une saison en patchwork qui se résume à un maintien acquis plus tard que d’habitude. La dynamique est certes différente depuis janvier et l’arrivée d’Habib Beye ainsi que de nombreux joueurs, mais le constat d’impuissance de cette équipe face à mieux classé qu’elle est toujours réel.
« Je comprends cette analyse, je suis d’accord avec vous, mais cette équipe il y a trois mois était 16e de Ligue 1 avec 17 points ! », confiait après la rencontre Beye.. Mais avec une charnière complètement renouvelée (Jacquet, Rouault, Brassier), un nouveau gardien (Samba), un nouveau milieu (Fofana) et des attaquants qui peinent à s’installer devant (Al-Tamari, Furuhashi ou Meïté aux côtés de Kalimuendo), cette équipe n’a plus grand chose à voir non plus avec celle d’il y a trois mois.
Le coach a pointé comme manquement des « attitudes défensives », et difficile de lui donner tord puisque c’est justement sur cet unique point que la saison de Rennes a gravité : sa capacité à bien défendre. Car une fois encore samedi, devant a rimé avec néant. À l’image d’un Kalimuendo englouti, les renforts de l’hiver n’ont pas été à la hauteur et cette équipe ne peut aujourd’hui pour marquer que compter sur sa force collective et sa projection en bloc. Aucun des éléments offensifs n’a en l’état montré une capacité à prendre les choses en main, quand en face chaque offensif de Lyon prouvait que cela relève du possible.
Le système est une nouvelle fois au coeur des débats à Rennes, mais comment envisager une fin de saison autrement qu’à trois en charnière quand la base du renforcement hivernal était justement ces trois joueurs ? Ces derniers matchs sont difficiles à lire pour le Stade rennais, qui n’a plus rien à jouer et n’a samedi plus joué à rien. Avec Toulouse, Nice et Marseille, le SRFC ne semble toujours pas en mesure de bousculer enfin une équipe devant lui. Mais au bout d’une saison jugée interminable par les supporters, trois matchs en salle d’attente, c’est encore très long.
Langsung