Nîmes : "Je suis nul, on est nuls", la "honte" de Hermach après la relégation en N2 | OneFootball

Adil Hermach, entraîneur du Nîmes Olympique, s’est exprimé après la relégation en National 2.

Une première tristement historique. Ce vendredi soir, le Nîmes Olympique recevait effectivement Aubagne dans le cadre du 33ème et avant-dernier multiplex de National de la saison. Une rencontre couperet pour les locaux, qui devaient s’imposer afin de ne pas être relégué pour la première fois de leurs 80 ans d’histoire en National 2. Le promu s’est finalement imposé sur le score de quatre buts à deux, reléguant son adversaire du week-end en qualité de lanterne rouge du championnat.

« Je ressens de la honte, pour mon club et pour ma ville. Il n’y a pas d’autre sentiment. On est bons derniers. Il n’y a pas d’explication, si ce n’est qu’on on a été nuls. On peut dire ce qu’on veut… Je suis nul, on est nuls, point » a réagi Adil Hermach en conférence de presse d’après-match. Le club du Gard évoluait encore en Ligue 1 il y a quatre saisons. « On ne va pas renverser des montagnes avec l’envie tout le temps. Il y avait un manque de talent, on n’a pas boxé contre Mike Tyson à son prime. À défaut d’être bons, il faut au moins être fair-play. On ne méritait pas de rester dans ce championnat-là » a poursuivi l’entraîneur nîmois.

« Le plus grand regret de ma vie »

Le ciel tombe donc sur les Crocos, qui découvriront la quatrième division française la saison prochaine. Décrié pour sa direction, le Nîmes Olympique espérait tout de même se sauver d’un tel destin. « Malgré tout, on n’a pas le droit de descendre, il y avait largement la place pour se maintenir. Le FC Villefranche-Beaujolais a encore perdu aujourd’hui. On pouvait être maîtres de notre destin avant la dernière journée. On était devant Villefranche au goal-average. » Désabusé, Adil Hermach a ensuite conclu en poussant son club à radicalement changer les choses. « Mais si tu englobes tout le contexte, à un moment donné, il manquait de tout. De toute ce qu’il faut pour qu’un club de football fonctionne. Les principaux responsables, c’est moi, moi, et les joueurs. Ça restera le plus grand regret de ma vie. Cela s’est joué à rien mais c’est beaucoup trop. Il y a très peu de joueurs qui m'ont satisfait. »

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