Que faire de Divock Origi (ex-LOSC) ? Un an sans jouer et un trentième anniversaire source d’interrogations | OneFootball

Cela fait bientôt dix ans que Divock Origi a définitivement quitté le LOSC pour Liverpool. Malgré cette belle étape, il semble déjà être arrivé en bout de course et fête aujourd’hui son trentième anniversaire loin de l’euphorie procurée par une victoire sur un gazon fraîchement taillé.

« Il est, et il sera toujours pour moi, une légende de Liverpool et l’un des joueurs les plus importants que j’ai jamais eus », clamait Jürgen Klopp en 2022 lorsque Divock Origi mettait les voiles et quittait son rôle d’éternel remplaçant chez les Reds pour tenter de briguer une place de titulaire du côté de l’AC Milan. Cet objectif n’a cependant jamais été atteint et il n’a marqué que 2 buts et délivré une passe décisive en 36 matchs (1187 minutes) disputés toutes compétitions confondues. Aujourd’hui, le jour de son trentième anniversaire, le Belge a complètement disparu des radars et son nom n’est plus la source que de multiples interrogations dans la presse transalpine : « Que faire avec Origi ? », s’interrogeait encore à la fin du mois de mars.

Une « légende » en Serie C

« (Divock) Origi et (Fodé) Ballo-Touré ne font pas partie du projet de l’équipe première mais seront appelés avec Milan Futuro (la réserve de l’AC Milan qui joue en Serie C, ndlr) », clarifiait ainsi Zlatan Ibrahimovic, dirigeant de l’AC Milan, lors de la conférence de presse de Paulo Fonseca, aujourd’hui entraîneur de l’Olympique de Lyonnais.

Mis à l’écart pendant un certain temps, même un prêt à Nottingham Forest (saison 2023-24) n’a pas réussi à relancer sa carrière. Sa situation clarifiée, il avait pourtant l’opportunité de découvrir de nouveaux horizons. Il n’a cependant pas daigné accepter la moindre proposition, contrairement au choix fait par Fodé Ballo-Touré (28 ans). Son compagnon de fortune défend les couleurs du Havre depuis le mois de janvier, emportant même un improbable succès lors de son retour chez les Dogues (1-2).

L’AC Milan « avait tenté de le proposer à différentes équipes lors des dernières périodes de transferts, que ce soit en Italie ou à l’étranger, mais ne recevait qu’une fin de non recevoir de la part du joueur », nous rappelle-t-on en Italie. Divock Origi attisait pourtant toujours de l’intérêt, notamment en Turquie et en Arabie Saoudite. « Le seul prêt qu’il a accepté est celui qui l’a envoyé à Nottingham Forest, cette même expérience qui l’a convaincu de ne plus jamais se relancer dans ce type de formule », poursuit la presse locale, qui détaille de nouveau les raisons fiscales le poussant à s’éterniser de l’autre côté des Alpes.

Toute trace du Belge a pratiquement été perdue et l’AC Milan ne prend même plus la peine de lui souhaiter un joyeux anniversaire (ce qu’a fait le LOSC en souvenir du bon vieux temps ce vendredi 18 avril, ndlr). Envoyé en Serie C avec la réserve du club lombard, il n’y ait jamais réellement apparu. Il a vite été autorisé à s’entraîner à part avec un coach personnel et a été aperçu, par brides, à Florence ou à Rome lors de petites escapades dans le pays.

Dans l’impasse

La réalité est que les Rossoneri ne peuvent pas faire grand-chose pour mettre fin à cette situation. Divock Origi possède un contrat qui ne prendra fin qu’en juin 2026. Pas de prêts, pas de résolutions, toutes les tentatives de la direction du club italien ont été vaines et elle n’a pas d’autre choix que d’attendre l’expiration de son bail. L’ancien pensionnaire du LOSC « ne montre pas le moindre signe laissant penser qu’il aurait l’intention de revenir sur ses pas » et de mettre fin à son exil. La période de transferts du mois de janvier n’a rien changé et la seule certitude, c’est que les 15 prochains mois seront ses derniers à Milan.

La dernière fois que Divock Origi a été aperçu sur un terrain, c’était il y a près d’un an : c’était le 21 avril 2024 lorsque, sous le maillot de Forest. Il avait joué dix petites minutes lors d’un duel avec Everton. Cela fait presque deux ans qu’il n’a pas porté le maillot milanais (28 mai 2023, 4 minutes). Cette histoire « est vouée à se terminer, même si ce n’est pas de sitôt », ironise encore la presse italienne.