Rayan Cherki ! Du sang rouge et bleu qui coule dans les veines | OneFootball

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·17 April 2025

Rayan Cherki ! Du sang rouge et bleu qui coule dans les veines

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Formé à l’OL et pur produit du centre, Rayan Cherki est devenu un élément clef de l’équipe professionnelle. Le jeune espoir français s’est fait un nom et aujourd’hui, il décide de déclarer sa flamme à son club de toujours.

Meilleur passeur de Ligue 1 avec 9 offrandes, le ‘petit Rayan’ a vécu une progression fulgurante. Après quelques mois à débuter sur le banc de touche, il a su passer un cap important dans sa carrière qui lui vaut aujourd’hui une place de titulaire indiscutable dans le 11 de Paulo Fonseca. Pourtant, le chemin a été long pour le prodige de l’OL qui a accepté de revenir sur son enfance, sa passion pour le club ou encore son appétit pour le jeu au cours d’un long entretien accordé au site officiel de l’UEFA.


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Né à Lyon, il a un profond respect pour sa ville et son club de football qui lui a permis de devenir quelqu’un après des années et des années d’entraînement. Un club lié de manière viscéral au coeur de Cherki. “Je l’ai déjà dit, et je pense que c’est une phrase qui restera gravée à jamais dans les mémoires. Je suis né à Lyon et je mourrai Lyonnais. C’est quelque chose qui ne s’achète pas. On sait que les nouvelles générations sont de plus en plus différentes, mais j’ai eu la chance de naître dans une famille où l’on pouvait rester simple et traditionnel. » Précise le numéro 18 des Gones. « Jouer pour l’Olympique Lyonnais est l’un de mes plus grands rêves qui se réalise. Et si je peux gagner un trophée avec l’Olympique Lyonnais, j’aurai accompli la plus belle chose avec mon club préféré. »

Un joueur au service de l’équipe

S’il a parfois été chahuté et pointer du doigt pour ses mauvais choix et sa volonté de trop en faire avec le ballon quitte à la jouer trop perso, Cherki a très clairement progresser à ce niveau là et aujourd’hui, le prodige rhodanien pense d’abord collectif. « J’ai toujours été comme ça. C’est un peu dans l’ADN de mon jeu. J’aime les actions belles et spectaculaires. Marquer un but est toujours superbe, mais faire une passe que personne n’a vue, que moi seul peux faire, rend le choix entre les deux plus facile.”Je ne suis pas quelqu’un qui aime trop parler de statistiques. Je veux faire rêver les gens et mes coéquipiers. Je sais que pour marquer des buts, d’autres joueurs le font mieux que moi, même si j’ai de bonnes qualités devant le but. Cependant, je préfère faire une bonne passe, une passe que personne n’a vue, pour servir mon coéquipier et qu’il en profite pleinement. »

Une véritable preuve de maturité pour un jeune garçon de 21 ans et qui se passionne pour la lecture et l’écriture, ce qui semble peu commun chez les sportifs de haut niveau en général. « J’écris un peu de tout. J’écris sur ma vie, je dessine, j’écoute de la musique, je joue aux jeux vidéo, je joue au foot seul à la maison. J’essaie simplement de m’éduquer, car mon cerveau doit être opérationnel sur le terrain. Je ne peux l’entraîner qu’en-dehors, car sur le terrain, c’est une habitude. Les passes que je fais à mes coéquipiers se font grâce à mon cerveau. Grâce à mes pieds aussi, mais je pense que mon cerveau joue un rôle plus important. » Explique un garçon réfléchi et qui a déjà offert 8 galettes à ses coéquipiers cette saison en Ligue Europa, ce qui en fait actuellement le meilleur passeur de la compétition.

Cherki, symbole d’une Académie d’exception

Pur produit de la formation rhodanienne, Rayan Cherki a gravit les échelons les uns après les autres et déjà tout petit, il avait cette ambition de pouvoir porter le maillot de l’OL et remporter des titres avec ce dernier. « Le football, je l’ai appris de plein de choses, c’est un peu un mélange de tout, je suppose. Je l’ai appris dans la rue, lors des matchs à 5 contre 5, auprès de mes frères et amis, de tout. C’est aussi grâce aux entraînements quotidiens, qui m’apprennent à faire les choses automatiquement. Pour les matchs, je dirais que c’est de l’instinct pur, des choses que je vois et que les autres ne voient pas », enchaîne l’international espoir tricolore. « J’essaie toujours d’anticiper la distance, le moment, le moment où l’adversaire sera sur moi, comment le ballon arrivera jusqu’à moi. Et j’espère que les supporters apprécieront ça.

« Bien sûr, notre objectif est de tout réussir dès le début de la saison. Il y a des choses plus compliquées à faire que d’autres. Mais nous sommes déterminés à nous battre à chaque match, à chaque minute, à chaque seconde, pour aller le plus loin possible grâce à nos qualités exceptionnelles. Je pense que ce sera un excellent test pour nous. » Poursuit l’homme aux 7 buts en Ligue 1 cette saison qui semble également avoir développer une sorte de sixième sens lorsqu’il touche le ballon. « Une fois plongé dans le jeu, je sais ce qui va se passer. C’est comme si je prenais une photo de ce qui se passe autour de moi, ce qui rend les choses logiques. Je n’ai pas besoin de regarder trois fois derrière moi pour comprendre ce qui se passe. Une fois me suffit, et ensuite mon instinct reprend le dessus. »

5 années puis s’en va ?

Lié avec son club formateur encore jusqu’en juin 2026, Rayan Cherki pourrait bien vivre ses dernières semaines au sein de la formation rhodanienne. En grande difficulté financière, l’OL est sous pression et une vente de son meilleur élément pourrait s’avérer être une bouffée d’oxygène, d’autant que plusieurs clubs comme le Borussia Dortmund et Liverpool surveillent sa situation de près. « Ce sera ma cinquième année et six mois… Oui, c’est vrai. J’entame ma sixième année professionnelle. J’ai 21 ans maintenant, donc j’avais huit ans… J’ai rejoint l’Olympique Lyonnais à 15 ans. J’ai commencé à prendre de l’expérience. Malgré tous les matchs que j’ai disputés, il y a eu des hauts et des bas. Mais c’est ce qui forge le caractère. » S’exclame l’homme aux pieds magiques, aussi à l’aise du gauche que du droit.

Majeur depuis trois ans, Rayan Cherki est bien conscient de l’exigence que demande aujourd’hui le sport de haut niveau et le football en l’occurrence. Depuis tout petit, il a su garder cette mentalité. « J’ai dit un jour à un de mes entraîneurs qui était là-bas que je préférais quand il pleut. Quand il fait beau, tout le monde est dehors et s’amuse. Quand il pleut, tout le monde reste à la maison. Pour moi, les vrais champions sont dehors quand il pleut. » Termine celui qui a pour idole Cristiano Ronaldo et Karim Benzema, deux bourreaux de travail…

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