Olympique-et-Lyonnais
·16 Januari 2025
Olympique-et-Lyonnais
·16 Januari 2025
Il a été porté en triomphe par tout un stade au moment de l’envahissement du terrain. À la recherche de ses proches, Ronan Jay a vite vu des demandes de photos affluer, des accolades de la part des supporters de Bourgoin. Il faut dire que le portier a rapidement mis le FCBJ sur les bons rails lors de la séance décisive des tirs au but. Si Lucas Perri a stoppé de façon peu académique la panenka de Moujetzky, permettant à l’OL d’y croire encore, Ronan Jay avait déjà presque mis la tête sous l’eau aux Lyonnais.
Face à Alexandre Lacazette puis Corentin Tolisso, le gardien est parti par deux fois du bon côté, stoppant les deux tentatives rhodaniennes. "C'était un peu comme dans un rêve, souriait-il après le match. Quand tu es joueur de National 3, tu ne te dis pas que tu vas arrêter un penalty d'un champion du monde et celui d'un des meilleurs buteurs de Ligue 1. Forcément, je vais longtemps me souvenir de cette soirée."
Si les deux arrêts lors de la séance fatidique resteront dans les mémoires berjalliennes, Ronan Jay s’était déjà montré à son avantage durant les 90 minutes du match. S’il n’a rien pu sur les buts de Matic et Mikautadze, il s’est notamment bien interposé face à Fofana pour maintenir le score à 2-2. Cet arrêt restera relégué au second plan grâce au beau travail sur les tirs au but. Des arrêts qui ne doivent rien au hasard. "On avait travaillé en amont les tirs au but avec l'entraîneur des gardiens et les analystes vidéos. Il y a un gros travail de base de données fait sur les cinq dernières années." Cela a porté ses fruits mercredi soir. Tant mieux pour Bourgoin, qualifié pour les 8es, moins pour l’OL.