Très bonne nouvelle pour l'OM dans son litige avec Rami | OneFootball

En conflit pour une raison de fin de contrat douteuse, les deux parties étaient réunies en justice et les Phocéens ont eu gain de cause.

Cet épisode, beaucoup l’ont oublié, mais il avait marqué l’OM le temps de quelques mois. En 2019, le club met fin à l’aventure d’Adil Rami car le défenseur français avait participé à Fort Boyard, alors qu’il était blessé. Furieux et visiblement frustré, le principal intéressé a voulu récupérer 7,5 millions d’euros de dédommagement aux prud’hommes, mais la décision des juges donne finalement raison à Marseille.

Des activités extra-sportives assez dangereuses

Dans le rapport judiciaire partagé par L’Équipe, on peut trouver plusieurs raisons à l’avis donnant l’OM vainqueur de l’affaire. Premièrement, Rami a effectivement participé au tournage de Fort Boyard, durant 10 heures, tout en étant blessé à un pied ; combat dans la boue pieds nus, lancé dans les airs à plus de 80 km/h… Les juges expliquent que ces activités étaient « de nature à aggraver sa blessure ».

Plusieurs jours plus tard, le joueur manque volontairement le dernier rendez-vous de la saison, préférant assister à un gala à Monaco. « Il s'agissait du dernier match de la saison, ce qui en faisait un moment important pour l'équipe, justifiant la réunion complète du collectif des joueurs », estime la justice.

Enfin, Adil Rami avait partagé durant cette période un cliché d’un chien urinant sur un sondage qui lui avait été désavantageux, soit un manquement à une clause importante du contrat liant le joueur et l’équipe, consistant à « communiquer sur les réseaux sociaux de manière mesurée et courtoise afin de ne pas porter préjudice au club ».

De surcroît, Adil Rami peut poursuivre les manœuvres en cassation, et devra régler la somme de 3 000 euros à l’OM.

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