Ancelotti veut une sortie digne, pas une démission dans la tempête | OneFootball

Carlo Ancelotti vit peut-être ses dernières semaines à la tête du Real Madrid, mais il refuse toute forme de précipitation. Malgré les critiques, les rumeurs de départ et l’intérêt insistant de la fédération brésilienne, le technicien italien ne compte pas démissionner.

Selon Relevo, Ancelotti souhaite aller au bout de la saison et discuter de son avenir dans un climat apaisé avec Florentino Pérez. Le coach italien ne veut pas quitter la Maison Blanche sur un désaccord ou un coup de sang. « Le jour où je finis ici, je ne peux faire qu’une chose : dire merci », a-t-il déclaré quelques minutes après sa défaite contre Arsenal. Une déclaration pleine de gratitude, qui tranche avec l’ambiance tendue actuelle autour de l’équipe.

Une saison encore sauvable

Pour l’instant, deux objectifs majeurs restent à aller chercher : la Liga, où le Real Madrid est toujours en course, et la Copa del Rey, dont la finale est prévue début mai. À cela s’ajoutera la Coupe du monde des clubs, en juillet. Une fin de saison qui pourrait permettre à Ancelotti de sortir par la grande porte, s’il parvient à garnir la vitrine à trophées.

Mais à Valdebebas, les tensions sont palpables. Certains membres de l’institution parlent d’un cycle qui touche à sa fin, et l’élimination contre Arsenal en Ligue des champions a laissé des traces. Florentino Pérez pourrait prendre des décisions fortes.

Le Brésil n’a pas renoncé à Ancelotti

Dans le même temps, la sélection brésilienne garde un œil attentif sur la situation. D’après Relevo, un émissaire de la CBF s’est rendu récemment à Madrid pour tenter une nouvelle fois de convaincre Ancelotti de rejoindre la Seleção. Une offre sur la table, mais pour l’instant, l’Italien n’en fait pas une priorité.

Ancelotti, fidèle à sa méthode, veut terminer ce qu’il a commencé. Il ne s’accrochera pas à son poste si le club décide de tourner la page, mais il ne prendra pas non plus la porte de lui-même. Une posture rare dans le football moderne. Et un dernier message : partir, peut-être — mais jamais sans dignité.

LOUIS LEMARECHAL