Benzema évoque son départ du Real Madrid et sa relation avec Florentino Pérez | OneFootball

Benzema est revenu sur son départ du Real Madrid lors d’une interview accordée à Los amigos de Edu rapportée par Relevo. Dès les premiers instants de l’entretien, le joueur d’Al Ittihad a insisté sur la place particulière qu’occupe Florentino Pérez dans sa carrière. Malgré le caractère froid du président merengue, ce dernier peut conserver des liens très forts avec les joueurs qu’il a recrutés.

Karim Benzema confie : « Florentino n’a jamais douté de moi. C’est la première personne que j’ai appelée pour lui dire que je partais ». Une annonce que le président madrilène n’aurait pas totalement comprise.

« Je lui ai dit que je pensais que c’était le temps pour partir. Est-ce qu’il l’a compris ? Comme ça… » poursuit Benzema, mimant un geste de la main pour exprimer l’incompréhension du dirigeant.

L’action mythique de Benzema au Vicente Calderón en 2017 face à l’Atlético Madrid en Ligue des champions (Photo by Laurence Griffiths/Getty Images)

Pérez-Benzema : une relation père-fils et un départ serein

La relation entre Benzema et Florentino Pérez dépasse le cadre sportif. Le président avait personnellement recruté le Français en 2009, en se rendant dans son quartier à Lyon. Un geste marquant pour l’ancien numéro 9.

« Pour moi, c’est comme un père », admet Benzema, soulignant le rôle clé du président dans son parcours. Le Ballon d’Or 2022 explique avoir quitté le club en pensant aux jeunes talents comme Vinicius et Rodrygo : « Mais comme j’ai une relation père-fils avec lui… Je lui ai expliqué que des jeunes étaient prêts à jouer. Vinicius, Rodrygo. Ce n’est pas comme si je laissais personne triompher », assure-t-il.

Adulé par les supporters, et aimé comme un fils par son président, les adieux de KB9 au Real Madrid n’ont pas été faciles, 14 ans après.

Malgré la difficulté de son départ, l’attaquant affirme que sa décision s’inscrit dans la continuité du projet madrilène, avec une transition pensée pour l’avenir du club. C’est le cas d’autres joueurs passés par la Casa Blanca : Raphaël Varane ou Casemiro par exemple.

Des joueurs que le président Pérez souhaitait conserver, mais, fidèle à sa philosophie de ne garder que ceux qui veulent rester, il leur a toujours ouvert la porte et en facilitant leurs départs, faisant passer le club avant tout.

Edgar Yon