Des coups de feu d'un gendarme en civil en marge d'un match de l'ASSE | OneFootball

Un des "considérant" de l'arrêté pris par la préfecture des Bouches-du-Rhône intrigue. Il fait état d'une affaire à peine croyable concernant un gendarme en civil ayant tiré plusieurs fois en l'air pour se dégager après avoir été pris à partie en marge du match entre l'ASSE et l'OM en décembre dernier.

Si vous avez lu en intégralité l'arrêté préfectoral d'interdiction de déplacement des supporters de l'AS Saint-Étienne à Marseille ce week-end, un des "considérant" a certainement attiré votre attention : "Le 8 décembre 2024, à Saint-Etienne, trois militaires de la gendarmerie hors service dont l’un était porteur d’une écharpe aux couleurs de l’Olympique de Marseille, étaient pris à partie à la fin de la rencontre par des ultras stéphanois. Après avoir décliné leur qualité, ils ont été victimes de menaces et de violences et l’un a tiré en l’air à cinq reprises avec son arme de service pour se dégager. Ils ont été pris en charge par les effectifs de la police municipale."

Ce jour-là, l'AS Saint-Étienne affrontait l'Olympique de Marseille en Ligue 1, club dont les supporters sont interdits de déplacement. Cependant, un des gendarmes précité, supporter de l'OM et l'affichant via une écharpe aux couleurs du club olympien, a donc vraisemblablement bravé l'arrêté. Pire encore, l'un d'eux ayant son arme de service bien qu'étant en civil ce soir-là a tiré en l'air à cinq reprises après avoir été pris à partie par des "ultras stéphanois" selon l'arrêté et pour se dégager. Selon les informations de notre partenaire ICI Saint-Étienne Loire, les trois gendarmes font l’objet de procédures administratives et judiciaires.