« Dès qu’une équipe joue à onze derrière, c’est compliqué » analyse Kevin Diaz (After Foot) après LOSC – FC Nantes | OneFootball

« Dès qu’une équipe joue à onze derrière, c’est compliqué » analyse Kevin Diaz (After Foot) après LOSC – FC Nantes | OneFootball

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Le Petit Lillois

·6 gennaio 2025

« Dès qu’une équipe joue à onze derrière, c’est compliqué » analyse Kevin Diaz (After Foot) après LOSC – FC Nantes

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Le LOSC a ajouté une pièce à la machine ce samedi, enregistrant un 18e match sans défaite toutes compétitions confondues. Cependant, le résultat nul (1-1) engrangé n’était pas celui attendu par les chroniqueurs de l’After Foot.

Ce dimanche, sur la pelouse de l’Orange Vélodrome, Walid Acherchour s’était déjà montré peu emballé par la copie rendue par le LOSC la veille, lors de la réception du FC Nantes (1-1). Malgré l’avantage d’un but, suite à l’ouverture du score de Gabriel Gudmundsson (41′), les Dogues se faisaient piéger en phase de transition, avec un penalty transformé par Abline (69′). Ce résultat « est globalement mérité » pour le chroniqueur, qui avait précisé sa pensée dans l’After Foot, émission phare diffusée sur les ondes de la radio RMC. Il a également eu quelques mots pour le Suédois, qui l’impressionne.


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« On a vu une équipe amorphe qui a géré son avantage d’un but. Sur la première mi-temps, hormis Sahraoui qui a apporté un peu de danger, j’ai trouvé que les circuits étaient assez lents, analyse-t-il. Ils ont réussi à être efficaces sur leur première grosse occasion avec cette barre de Cabella reprise par Gudmundsson qui, encore une fois, fait un match très convaincant. Ce n’est pas nouveau. En deuxième mi-temps, il y a eu beaucoup de séquences avec le ballon, mais sans vraiment être dangereux, avec cette incapacité à mettre ce deuxième but, avec un (Rémy) Cabella imprécis, un David transparent…, juge-t-il. Après l’égalisation, le LOSC n’a pas réussi à mettre un coup de collier pour aller chercher cette victoire. C’est peut-être la fatigue, la reprise, mais c’est un vrai faux pas pour moi. Maintenant, ils doivent plutôt regarder derrière avec Nice et Lyon en championnat », poursuit l’éditorialiste, présent sur tous les plateaux lors de ce week-end de reprise.

« Physiquement, ce n’est pas facile de reprendre en janvier »

À l’opposé, de l’autre côté du plateau, Kevin Diaz cherche à atténuer la déception lillois. À ses yeux, il n’y a pas de surprise de voir les difficultés du LOSC au vu du contexte : « Il y a quelque chose qui commence à être clair en Ligue 1, le Paris Saint-Germain compris. Dès qu’une équipe joue à onze derrière, de façon très regroupée avec un bloc médian et compact, c’est compliqué pour toutes les équipes ! L’équipe de France, c’est pareil, compare-t-il. Dès que c’est une équipe correcte de onze professionnels surentraînés qui ont décidé de défendre pendant 90 minutes… On dit que le LOSC a souvent du mal face à des équipes mal classées, mais c’est pareil pour Marseille, notamment à domicile. C’est factuel. Quand une équipe vient chez un top 5 avec peu de pression et peu de choses à perdre, c’est difficile de marquer et de se créer des occasions. Physiquement aussi, ce n’est pas facile de reprendre tout début janvier, les pelouses sont plus compliquées. Forcément, ça donne des matchs plus compliqués », lançait-il ainsi.

Cette analyse ne satisfait pas Walid Acherchour, pour qui une équipe telle que le LOSC devrait être capable de manœuvrer avec ce genre d’oppositions : « Il faut que le LOSC se demande comment contrecarrer ce plan de jeu. Cette équipe a des joueurs créatifs avec Haraldsson, Cabella, Sahraoui, David, André… pour faire la différence, encore plus quand tu mènes d’un but. Il a manqué la folie d’un Zhegrova, d’un mec qui peut secouer le cocotier. […] Je pensais que Lille avait la maturité pour gagner d’un but, qu’ils allaient faire la bonne opération, mais ils se sont endormis et ont fini par se faire piéger », concluait-il ainsi, et définitivement cette fois-ci.

After Foot : LOSC – FC Nantes

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