AllezPaillade.com
·24 dicembre 2024
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Depuis des semaines, Jean-Louis Gasset nous parle de courber l’échine, de faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. Ces jours meilleurs, dans l’esprit du coach Pailladins, faisaient référence aux retours de certains blessés et à l’ouverture d’un mercato hivernal qui s’annonce capitale. En attendant tout cela, il s’agissait donc de jouer la montre et de limiter la casse. Au Puy, les Pailladins ont tout brisé.
Avant cette humiliation, en termes de résultat, l’arrivée de JLG n’a pas vraiment révolutionné la tendance qui suit les Pailladins depuis des mois qui font désormais des années. Une victoire face à Brest à domicile au terme d’un scénario favorable, deux nuls prometteurs à La Mosson contre Lille et Nice entremêlés à quatre défaites. De ces matchs, Gasset avait pu tirer quelques enseignements. La défense, sans devenir redoutable, semblait retrouver de la solidité, ne craquant que sur des erreurs individuelles. Devant, Mousa Tamari reprenait du poil de la bête, de même que Bećir Omeragić en défense ou Joris Chotard au milieu.
Samedi, au Puy, ces trois-là n’ont pu éviter le naufrage. Ils ont livré, comme tous, une prestation indigeste. Une prestation à même de remettre en cause le fragile édifice que l’entraîneur Pailladin tente tant bien que mal d’échafauder. Les vacances arrivent elles à point nommé ? Difficile de le dire, mais on leur souhaitera de passer de moins bonnes vacances que nous, avant de revenir animé d’autres ambitions que celle de réclamer le chèque à la fin du mois. L’heure ne sera plus aux excuses ni aux palabres, mais bien aux actes.