Foot National
·11 novembre 2024
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Après la défaite subie à Montpellier ce dimanche, l'entraîneur de Brest Éric Roy a tiré la sonnette d'alarme.
Le paradoxe brestois. Impressionnant en Ligue des champions (4e après 4 journées), en témoigne sa victoire en milieu de semaine passée sur le terrain du Sparta Prague (2-1), le Stade Brestois peine effectivement à confirmer en Ligue 1. Déjà battu par l'OGC Nice (0-1) avant son glorieux déplacement en République Tchèque, le club breton est de nouveau tombé ce dimanche 10 novembre, sur la pelouse de la lanterne rouge Montpellier (1-3). Douzième avec 13 points et déjà 6 revers en 11 matchs, l'équipe d'Éric Roy reste à portée de tir du bas de tableau (3 points d'avance sur la place de barragiste, 4 sur la place de premier relégable). Ce qui a poussé l'entraîneur finistérien a tiré la sonnette d'alarme à la Mosson.
Dans des propos recueillis par Made In Foot dans l'Hérault, le coach brestois a tout d'abord fait part de sa "déception" car "on n'a pas fait le match qu'on souhaitait faire" et "on a concédé des buts trop facilement." De quoi "grandement facilité la tâche des Montpelliérains. (...) Quelque part, on a fait le travail pour eux. (...) Je suis déçu qu'on n'ait pas répondu aux attentes", a appuyé Éric Roy, qui ne veut "se cacher derrière la fatigue, beaucoup de joueurs n'avaient pas démarré et étaient frais. Certains n'ont pas été au niveau. On a envie que tout le monde participe. Mais collectivement, ce n'est pas un bon match." Désormais, "il y a une très, très grande urgence. Il va falloir se remettre en ordre en championnat", a prévenu le technicien, qui se rendra avec sa troupe en Principauté pour y défier l'AS Monaco (2e, 23 pts) après la trêve internationale, le vendredi 22 novembre à 19h. Dans la foulée, c'est un autre déplacement périlleux qui est au programme, cette fois-ci en Ligue des champions, sur le terrain du FC Barcelone (26/11, 21h).
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