OnzeMondial
·15 novembre 2024
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·15 novembre 2024
Didier Deschamps a fait un choix surprenant en plaçant Warren Zaïre-Emery dans un rôle hybride à la Antoine Griezmann. Pas une grande réussite.
Une chose est sûre, le match entre l'équipe de France et Israël, qui s'est déroulé hier soir au Stade de France dans un contexte très particulier. Les hommes de Didier Deschamps ont fourni une prestation bien décevante qui s'est soldée par un 0-0. Un score loin d'être anodin puisque c'est tout simplement le quatrième score nul et vierge sur l'année civile. Comme l'a souligné Stats Foot hier soir, il faut remonter à 2004 pour retrouver trace d'un tel enchainement de 0-0. A l'époque, les Bleus en avaient connus cinq en une année.
Cette performance, Didier Deschamps n'a pu que reconnaître sa faiblesse en conférence de presse d'après-match, estimant que son équipe n'avait pas fourni les ingrédiens nécessaires pour s'en sortir. « On aurait pu faire plus face à un adversaire très regroupé qui a gagné beaucoup de temps. On a eu les occasions pour gagner ce match-là mais on n'a pas eu l'efficacité. Notre première mi-temps a été trop tranquille. Je ne peux pas me satisfaire de ce qu'on a fait. On aurait dû gagner, on est capables de faire mieux. Il y a eu beaucoup plus d'énergie sur la 2e mi-temps sans pour autant ouvrir le score », a pesté le sélectionneur après le match.
Un Didier Deschamps qui a fait un choix surprenant pour cette rencontre, à savoir placer Warren Zaïre-Emery, le milieu de terrain du PSG, dans une position de milieu de terrain hybride, occupée par le passé par un certain Antoine Griezmann. Une option tactique pas franchement payante au vu du rendu, sur laquelle Deschamps s'est expliqué après la rencontre. « Je l'ai mis là parce qu'il a l'habitude de se projeter en club. C'est un soutien à Kolo Muani. Il s'est rendu disponible. Il a eu une grosse occasion de marquer. Il n'était pas fixe, il était plus haut que Camavinga et Kanté mais des fois, c'est Camavinga qui s'est projeté. Ce n'est pas une position systématique. Warren a cette qualité de pouvoir être percutant dans les trente derniers matches, par l'appel, la passe ou la frappe, même si son occasion ne s'est pas transformée en but », a estimé le coach des Bleus après la rencontre.
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