« Il veut son propre football », Javier Tebas dézingue Florentino Pérez sur X | OneFootball

Une soirée qui fera date dans le football espagnol. Ce vendredi 25 avril, le ballon rond en terre ibérique a cessé de tourner après l’annulation de la conférence de presse du Real Madrid, en signe de contestation, après la conférence de presse des arbitres de la rencontre. Un communiqué du club a été publié, exprimant « une animosité et une hostilité claires et manifestes de la part de ces arbitres à l’encontre du Real Madrid. »

Javier Tebas, président de LaLiga, n’a pas tardé à réagir en écrivant une longue diatribe sur X pour exprimer son mécontentement envers Florentino Pérez, président du club madrilène.

La déclaration incendiaire de Tebas sur X

« Ce n’est pas du football, c’est du contrôle de pouvoir.

Il n’aime pas Tebas parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas Ceferin parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas Louzán parce qu’il ne fait pas ce qu’il veut. Il n’aime pas les commentateurs de télévision parce qu’ils ne disent pas ce qu’il veut. Ils ne veulent pas que la réforme de l’arbitrage avance parce que ce n’est pas ce qu’il veut. Et maintenant, après les déclarations des arbitres – lassés du harcèlement constant de Real Madrid TV – il répond comme il sait le faire : Suspendre la conférence de presse. Il ne s’entraîne pas à la Cartuja. Il méprise les actes officiels de la finale de la Coupe. Il laisse filtrer qu’il ne se présentera pas à la finale de la Coupe. Quelle peau de chagrin. Il ne proteste pas, il fait pression. Il ne se plaint pas, il menace. Il n’est pas en désaccord, il punit. Il ne veut pas améliorer le football, il veut son football. Et le plus grave n’est pas qu’il essaie. Le plus grave, c’est que beaucoup le permettent, y consentent et l’aident. »

Tebas en veut beaucoup à Pérez

Depuis plusieurs mois, Javier Tebas et le Real Madrid se répondent par média interposé. Alors que le club madrilène hésite encore à se présenter sur la pelouse de la Cartuja demain à 22h00, la tension n’a jamais semblé être aussi grande entre les institutions et les Merengue. Une déclaration du président de la RFEF, Rafael Louzan, est attendu, et elle devrait nous aider à y voir plus clair dans cette affaire qui va laisser une trace indélébile dans l’histoire du foot espagnol.

Médric Bouzermane