Liverpool – LOSC : pourquoi les Reds sont la meilleure équipe d’Europe ? | OneFootball

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·21 gennaio 2025

Liverpool – LOSC : pourquoi les Reds sont la meilleure équipe d’Europe ?

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Solide leader de Premier League et de la phase de ligue de Ligue des champions, Liverpool se présente face au LOSC avec le plein de certitudes. Les Reds, menés par Arne Slot sur le banc et Mohamed Salah sur le terrain, se sont réinventés tout en s’inscrivant dans la continuité du légendaire Jürgen Klopp. Avec, à la clé, le statut d’équipe à battre sur le Vieux Continent.

Arne Slot, un alliage de continuité et de nouveautés

« Liverpool est la meilleure équipe du monde ». Qui de mieux que Thomas Frank, entraîneur reconnu de Brentford qui vient de se mesurer au club de la Mersey, à Manchester City ou à Arsenal sur le dernier mois, pour parler de la force des Reds ? « Ils sont complets à tous les niveaux, tant dans le jeu que dans leur mentalité. Il suffit de les voir se déplacer sur le terrain pour le comprendre », ajoutait sur les antennes de la BBC le technicien de 51 ans, qui n’a pu que s’incliner ce week-end face à l’armée rouge (0-2). La faute à une équipe presque inarrêtable depuis six mois et l’arrivée sur son banc d’Arne Slot, ancien entraîneur du Feyenoord.


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Liverpool a déjà pris le large en Premier League (six points d’avance sur Arsenal avec un match en moins), n’a perdu qu’une seule fois en championnat (0-1 contre Nottingham Forest en septembre) et est la seule équipe d’Europe à avoir remporté tous ses matches en Ligue des champions malgré un calendrier plutôt relevé, dont des victoires retentissantes face au Real Madrid (2-0) et au Bayer Leverkusen (4-0). Le tout grâce à l’exceptionnel travail d’Arne Slot, qui a fait du poids du lourd héritage Jürgen Klopp une force. En s’appuyant sur les bases laissés par l’Allemand, notamment dans la mentalité et le jeu sans ballon, le Néerlandais a apporté sa patte technico-tactique, en minimisant quelque peu le jeu de transition au profit d’un jeu de position, et en perfectionnant un équilibre défensif qui a parfois mené Liverpool à sa perte ces dernières années. Avec les résultats que l’on connaît, donc.

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Des individualités retrouvées

Au-delà même de l’aspect collectif, Arne Slot avait une autre tâche ardue : avec un effectif moins qualitatif que Manchester City et surtout moins profond que beaucoup de ses concurrents, comment tirer son épingle du jeu ? Le salut n’est pas passé par le mercato, puisque seul Federico Chiesa – qui ne joue que très peu – est arrivé sur les bords de la Mersey. L’entraîneur liverpuldien a plutôt misé sur les promotions internes et des joueurs (re)mis dans des conditions idéales.

Sans même parler de Mohamed Salah (voir ci-dessous), Ryan Gravenberch rayonne depuis six mois. Autrefois inconstant avec un statut secondaire, le jeune milieu néerlandais a reculé pour mieux sauter, passant d’un rôle de relayeur à un poste de 6 où il se révèle et s’impose comme l’un des meilleurs milieux du monde depuis quelques mois grâce à son gabarit, son volume de jeu et sa qualité de passe. Il en va de même pour Trent Alexander-Arnold, pleinement fixé au poste de latéral droit. Très intérieur sous Klopp, avec un rôle de quatrième milieu en phase offensive, l’Anglais a retrouvé toute sa splendeur à son poste de formation, en dépit de lacunes défensives encore criantes par moments, compensées en partie par un Virgil van Dijk définitivement de retour parmi les tout meilleurs défenseurs centraux.

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Sergio Ruiz / Pressinphoto / Icon Sport

Un Mohamed Salah pharaonique

Où en serait Liverpool sans Mohamed Salah ? La question se posera peut-être encore plus dans six mois, alors que l’Égyptien est en fin de contrat et que la question d’une prolongation est encore très loin d’être réglé. Il n’en demeure pas moins qu’à 32 ans, l’ailier droit est dans la forme de sa vie et avalent les records à la vitesse de la lumière. Déjà en double-double à la mi-saison (18 buts et 13 passes décisives), il est le joueur ayant comptant le plus de matches avec un but et une passe décisive sur une saison (8). Nous n’en sommes qu’à mi-janvier.

Joueur le plus décisif d’Europe, le Pharaon semble avoir un chemin déjà tout tracé vers le Ballon d’Or – à condition que les performances collectives suivent. D’une justesse exceptionnelle dans ses choix de tirs, de passes, de dribbles ou de déplacements, l’Egyptian King a encore franchi un cap sur un aspect bien précis : sa capacité à se montrer décisif et “clutch” même quand il traverse un match discrètement. La marque des plus grands, et un sérieux avertissement – s’il en fallait – pour celui qui aura la lourde tâche de contenir l’exécutant d’une machine rouge parfaitement rodée.

Crédits photo : Sergio Ruiz / Pressinphoto / Icon Sport

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