Le Petit Lillois
·23 gennaio 2025
Le Petit Lillois
·23 gennaio 2025
Absent à la fin du mois de novembre, de retour en 2025, Angel Gomes n’a toujours pas retrouvé le statut qui était le sien au LOSC. Les attitudes posent question.
Dans les semaines à venir, contre le Feyenoord puis l’AS Saint-Étienne, le LOSC devra manœuvrer sans Benjamin André, suspendu, au milieu de terrain. Qui pour le remplacer ? Depuis le début de l’année, le capitaine lillois a été associé à André Gomes (170 minutes), Ngal’ayel Mukau (258 minutes), Ayyoub Bouaddi (96 minutes) et Angel Gomes (23 minutes). De retour de blessure depuis la reprise cet hiver, le Britannique, qui disposait pourtant d’un rôle important dans le dispositif lillois, est le milieu qui a été le moins sollicité par Bruno Genesio et son staff technique en 2025.
Victime de douleurs régulières au mollet au cours de l’automne, Angel Gomes (24 ans) avait été mis au repos fin novembre puis opéré pour revenir en forme après la trêve hivernale : « Il a ce que l’on appelle le syndrome de loge, a évoqué une seule et unique fois le technicien en conférence de presse. Cela nécessitait de faire une intervention. […] On souhaitait la faire avant la trêve, parce que ça nécessitait quatre semaines d’arrêt. Il pourra ainsi être opérationnel dès la reprise au mois de janvier », confiait Bruno Genesio à la mi-décembre. Le fait d’être opérationnel en 2025 n’a cependant pas changé grand-chose à sa situation. Réintégré au groupe, le milieu de terrain de poche n’est apparu que 23 minutes à Auxerre, lors d’une soirée à l’issue volcanique lors de laquelle l’entraîneur pointait du doigt l’état d’esprit de certains de ses hommes.
Débarqué en Angleterre en début de semaine, Bruno Genesio ne pouvait éviter les interrogations au sujet du faible temps de jeu de son protégé, international anglais. Il répondait alors avec le sourire : « Angel (Gomes) a eu un petit problème avant la trêve. Cela nécessitait quatre semaines d’arrêt et il a besoin de retrouver du rythme, débutait-il à Anfield. On enchaîne beaucoup de matchs. Des matchs très intenses et c’est vrai que ce n’est pas facile. L’équipe marche très bien aussi. On l’intégrera petit à petit pour qu’il retrouve le rythme des matchs », expliquait le technicien lillois, qui ne lui a pas donné la moindre minute à Liverpool, lui préférant Ayyoub Bouaddi ou Osame Sahraoui, qui remplaçaient respectivement Ngal’ayel Mukau et Rémy Cabella à des postes où Angel Gomes aurait potentiellement pu évoluer.
Ainsi, depuis le début de l’année 2025, Angel Gomes doit se contenter du banc lors des défis rencontrés et traversés par les Dogues. Un manque de rythme ? Hakon Haraldsson apparaissait sur le terrain dès sa première apparition dans le groupe (24/11) après plus de deux mois d’absence quand André Gomes faisait de même contre Brest (06/12) puis à Marseille (14/12) en décembre. Il en était de même suite à son recrutement en septembre, avec des titularisations régulières en Ligue 1 qui lui permettaient de retrouver le rythme. La gestion paraît différente pour Angel Gomes.
Il faut dire que le Britannique, en fin de contrat en juin prochain au même titre que Rémy Cabella, Jonathan David ou encore Vito Mannone, n’est pas irréprochable. Il n’affiche pas, selon nos informations, un comportement exemplaire lors des séances d’entraînement organisées par le staff technique lillois. Sa nonchalance agace et se répercute sur ses performances, quand son implication est pointée du doigt, ce qui le pousse au plus bas dans la hiérarchie visualisée par Bruno Genesio chez les Dogues. D’autres profils lui sont privilégiés, plus concernés, à l’image de Rémy Cabella, Ngal’ayel Mukau, Hakon Haraldsson ou encore Mitchel Bakker, qui enchaînent.