le11
·9 gennaio 2025
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·9 gennaio 2025
Au sortir d’un millésime 2024 convaincant et plein de moments forts, le LOSC aborde cette année sereinement, avec la ferme ambition de s’approcher encore un peu plus des sommets et de franchir un nouveau cap. Découvrez nos quatre principales interrogations pour 2025.
Depuis 2021 et son titre de champion de France, le LOSC n’a plus retrouvé le podium de Ligue 1, avec seulement deux tops 3 sur les dix dernières années. Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé. La saison passée, les Dogues pensaient bien accrocher la boîte, avant de craquer face à Nice (2-2) et d’offrir son ticket à Brest. Cette saison encore, les hommes de Bruno Genesio semblent avoir les moyens de se frayer un chemin sur le podium. Mais, comme trop souvent, ils laissent filer des occasions. La dernière en date : le week-end dernier, face à Nantes (1-1), alors que le LOSC aurait été troisième en cas de succès. Des accrocs devenus répétitifs au fil des années, avec le sentiment qu’une chape de plomb pèse parfois sur les Lillois dans les moments à forte pression, au moins en championnat.
Si, en Ligue 1, le club nordiste réalise une première partie de saison plus que correcte, il impressionne en Ligue des champions. Alors qu’ils avaient initialement fixer l’objectif au top 24, synonyme de barrages, voilà les Dogues qui se prennent à rêver légitiment de top 8, et donc de qualification directe pour les huitièmes de finale. Plein de maturité et capable de hisser son niveau de jeu quand le rendez-vous l’exige, ce LOSC a les armes pour prétendre au gratin européen et l’a fait savoir contre le Real Madrid (1-0), l’Atlético de Madrid (1-3) ou la Juventus (1-1). Actuellement huitième, il lui restera à négocier deux derniers rendez-vous loin d’être simples : un déplacement chez l’ogre de Liverpool, et la réception du Feyenoord qui sera encore concerné pour le top 24. Avant d’espérer voir plus loin et continuer de rêver.
LOSC : quel mercato hivernal pour poursuivre la bonne lancée ?
Si l’hiver s’annonce calme du côté de Luchin, l’été devrait être plus agité. Et pour cause, l’effectif lillois se dirige peu à peu vers un sacré remue-ménage, notamment chez certains cadres. En premier lieu, les fins de contrat de Jonathan David, Angel Gomes et Rémy Cabella, dont la tendance n’est pour l’heure pas un renouvellement. Si les deux derniers sont importants sans être irremplaçables, le premier est un indispensable et son successeur aura fort à faire pour se défaire de son ombre. Derrière, d’autres départs ne sont pas à exclure. À commencer par Edon Zhegrova, qui pourrait prendre son envol à un an de la fin de son contrat. La seconde partie de saison déterminera aussi les intérêts de cadors pour certains joueurs qui, s’ils performent, pourraient être tentés à l’idée de franchir un cap (Gabriel Gudmundsson, Hakon Haraldsson, Ayyoub Bouaddi, Bafodé Diakité…).
Les bruits de couloir sur le sujet se font rares, la perspective est encore lointaine et la nécessité loin d’être urgente, mais Merlyn Partners, fonds d’investissement qui détient le LOSC, pourrait bel et bien céder le club en cette année 2025. « Après avoir assaini les comptes et consolidé le projet sportif, nous sommes dans une bonne période pour vendre, mais nous ne sommes pas pressés, avait révélé Alessandro Barnaba, copropriétaire du club, début novembre. Si une offre intéressante se présente, nous la prendrons en considération, sinon nous continuons. » Une manière de mettre le LOSC sur le marché, tout en ne montrant aucun signe de précipitation afin de ne pas déprécier la valeur. En cas de départ, les Dogues sauraient ce qu’ils perdent – un actionnaire ayant remis le club sur de bons rails sportifs et économiques après l’ère Gérard Lopez – sans savoir ce qu’ils gagneraient, dans un temps où la multipropriétiare étend son règne sans épargner tout le monde…
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport