Marius Trésor : « Ma carrière, si c’était à refaire ? Il y aurait pu avoir une fin beaucoup plus heureuse » | OneFootball

« Il y a quand même deux garçons, enfin trois, qui m’ont vraiment impressionné. Le premier c’est Michel Platini, le deuxième c’est Alain Giresse, et le troisième c’est Bernard Lacombe. Mais celui que je mets au-dessus, parce que jusqu’à présent il n’y a personne qui a pu faire ce qu’il a fait en 71-72 en championnat, c’est-à-dire marquer 44 buts sans tirer les pénaltys, c’est Josip Skoblar. J’ai rarement vu un attaquant aussi adroit devant les buts, et aussi fort techniquement. Pour moi, lui, il est au-dessus. Mais je me suis régalé à jouer avec les trois premiers que j’ai cités »

« Pfff… Me connaissant, je ferai la même chose. Déjà, je sais que ce n’est pas possible, donc je ne prends pas de risque en disant la même chose (rires). Mais je me suis régalé. Moi, tout ce qui comptait, c’était de pouvoir courir, de pouvoir jouer. Quand j’ai commencé à avoir ces problèmes au dos, que j’ai senti que la fin arrivait – bien que j’aurais bien aimé jouer jusqu’à 40 ans – à 34 ans, j’ai senti que ce n’était plus possible. Quand on m’a opéré en mai 84 et qu’on m’a dit que le seul bon conseil qu’on pouvait me donner c’était d’arrêter le football de haut niveau… Je savais que le corps ne voulait plus. Il y aurait pu avoir une fin beaucoup plus heureuse. En 84, il y avait le championnat d’Europe en France, j’aurais bien aimé y participer. Michel Hidalgo m’avait dit début février que si je retrouvais la plénitude de mes moyens, qu’il comptait sur moi pour le championnat d’Europe. Mais malheureusement, le corps a dit non ».

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