« On était une bande de potes qui s’amusait », les souvenirs de Jonathan Clauss au RC Lens | OneFootball

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·30 marzo 2025

« On était une bande de potes qui s’amusait », les souvenirs de Jonathan Clauss au RC Lens

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Aujourd’hui à l’OGC Nice, Jonathan Clauss a explosé aux yeux des Français sous le maillot du RC Lens. Le défenseur de 32 ans revient sur son passage dans l’Artois et assure que le RCL était une équipe différente des autres.

Plus qu’un collectif, une bande de potes

Passé par le RC Lens de 2020 à 2022, Jonathan Clauss a fait les beaux jours des Sang et Or. Arrivé librement en 2020, le défenseur a terminé dans l’équipe type de Ligue 1 lors de ses deux années dans le Nord. Invité dans l’émission Kampo, l’international français (14 sélections) revient sur ses belles années dans l’Artois et se remémore une équipe spéciale. « On avait une équipe de potes, où tout le monde s’entendait vraiment avec tout le monde. Ça veut dire qu’à midi, tu pouvais manger avec n’importe qui de l’équipe, c’était pareil. Il n’y avait pas de clan, pas d’ego. Même Kakuta qui aurait pu… c’est Gaël Kakuta quand même, on sait de qui on parle. Il était exceptionnel. Exceptionnel au foot, mais alors l’homme… extraordinaire ! Un blagueur, un chambreur.


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Il n’y avait aucune différence entre lui et moiJonathan Clauss dans Kampo

Moi je venais de nulle part, lui avait déjà tout connu et on était assis côte à côte dans le vestiaire. Il n’y avait aucune différence entre lui et moi, et il ne faisait ressentir aucune différence. À côté de moi (dans les vestiaires) j’avais Kakuta d’un côté, (Yannick) Cahuzac de l’autre, j’étais bien entouré. On m’avait dit « Cahuzac, tu vas voir machin… » Mais c’est une crème ! »

Une équipe sans ego

Le plus frappant pour le défenseur de 32 ans, c’est l’exigence du Racing Club de Lens couplée à la bon humeur. « Je rentre dans un vestiaire où j’avais peur de rentrer. Parce que la mentalité française, une équipe qui monte, ça se la raconte un peu. Et comme moi j’avais connu l’Allemagne pendant deux ans où c’était très carré, en même temps personne n’a vraiment la grosse tête, tout le monde bosse. Je me suis dit, là (à Lens), c’est peut-être une autre mentalité. Et en fait pas du tout ! Je suis rentré dans un vestiaire sain, mais terrible. C’est ça qui faisait notre force. On pouvait tout se dire et personne ne prenait mal les choses. On était une bande de potes qui s’amusait. »

Sous les couleurs des Sang et Or, Jonathan Clauss compte trois victoires et deux défaites contre le LOSC. À l’approche du 100e derby du Nord en Ligue 1, le natif de Strasbourg ne sera pas sur le terrain ce dimanche, mais il est possible de l’imaginer devant sa télé, derrière ses anciens coéquipiers.

Mathieu LANGLET

Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport

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