Le Petit Lillois
·11 gennaio 2025
Le Petit Lillois
·11 gennaio 2025
Neutralisé par l’AJ Auxerre (0-0) ce vendredi, le LOSC laisse passer un record au second plan. L’essentiel n’est pas une invincibilité, mais les succès pour Bruno Genesio.
Malgré les vents et les marées, le LOSC a conservé son invincibilité ce vendredi en concédant le nul (0-0) à Auxerre. Cette partie est la 19e sans défaite, égalant la plus longue invincibilité de son histoire, établie entre octobre 1973 et mars 1974. Pour autant, celle-ci n’avait que peu d’importance aux yeux de Bruno Genesio, agaçait par l’unique point pris dans l’Yonne.
« On est solide, c’est vrai, reconnaît le technicien. On fait un match plutôt cohérent, mais il nous manque l’essentiel. L’essentiel, c’est de marquer des buts pour pouvoir gagner un match. Je dis souvent que l’on a ce que l’on mérite et on ne méritait pas mieux ce soir (vendredi) parce qu’on fait peut-être 98-99%, mais pas 100%. Et lorsque que l’on ne fait pas 100%, on ne peut pas gagner en Ligue 1, qui est une compétition dans laquelle les équipes sont bien organisées, bien préparées. Auxerre a mérité de prendre un point avec tout ce qu’ils ont fait. Eux, ils l’ont fait. »
Le mérite revient donc à l’AJ Auxerre : « Je n’ai pas été surpris par Auxerre. Le match a été à l’image de ce que l’on attendait. L’équipe était bien organisée avec un bloc assez bas et des contres qu’ils allaient exploiter au maximum. On n’a pas été surpris du contexte du match, de la physionomie. Je pense que l’on a fait de très bonnes choses, mais pas suffisamment pour que cela se concrétise par un but et cela fait quelques matchs que cela dure », avouait Bruno Genesio, frustré.
La deuxième période a été marquée par l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage pour refusé puis accordé un penalty aux Dogues : « Je ne pense pas que l’arbitrage a influé sur le score, jugeait de son côté Bruno Genesio. La première action, c’est difficile. Il n’y a pas forcément de gros contact. La position du défenseur empêche Hakon (Haraldsson) de jouer le ballon. Le deuxième est sifflé logiquement. Ce que l’on peut regretter, c’est le temps que cela a pris entre le coup de sifflet et la décision. Le VAR a pris du temps pour prendre sa décision ce qui a provoqué certaines tergiversations sur le terrain et sur la touche. Mais vous l’aurez remarqué, j’ai gardé mon calme », souriait-il toit de même après avoir passé un véritable coup de gueule face aux médias.
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