PSG - Ligue des Champions 2025 : et si, cette fois, c'était la bonne pour Paris ? | OneFootball

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·18 maggio 2025

PSG - Ligue des Champions 2025 : et si, cette fois, c'était la bonne pour Paris ?

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Et si, pour la première fois depuis l’arrivée du Qatar, le PSG pouvait vraiment y croire ? Croire au Graal, à la fameuse Ligue des Champions. Pas rêver. Pas espérer. Croire, concrètement. Parce qu’en 2025, pour la première fois depuis plus de dix ans, le Paris Saint-Germain semble armé pour aller au bout.

Pendant longtemps, le PSG a été ce géant aux pieds d’argile. Un club obsédé par la Ligue des Champions, mais incapable d’en assumer le poids. Thiago Silva, Ibrahimovic, Cavani, Di Maria, Buffon, Dani Alves, Neymar, Messi, Ramos, Mbappé… La liste des stars passées par la capitale a de quoi faire rougir n’importe quel club. Et pourtant, hormis une finale de C1 disputée en 2020, dans une atmosphère aseptisée par la crise du Covid, les grandes désillusions ont toujours eu le dernier mot.


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Le symbole le plus fort ? La Remontada. Un traumatisme collectif et générationnel. En 2017, après une victoire 4-0 à l’aller face au Barça de la MSN (Messi, Suarez, Neymar), le PSG s’écroule honteusement 6-1 au retour. Une humiliation historique. Depuis, chaque printemps européen rimait avec peur, blocage mental et effondrement. Thiago Silva, capitaine à cette époque, en est venu à incarner malgré lui cette équipe fragile, qui tremble quand l’hymne de la C1 résonne trop fort. Mais cette saison, quelque chose est différent. Tout a changé.

Un état d’esprit métamorphosé

À l’origine de cette transformation ? Luis Enrique. Ironie de l’histoire, il est lui-même l’artisan de la Remontada barcelonaise et il est aujourd’hui celui qui a soigné les plaies parisiennes. Avec exigence, discrétion et autorité. Il a imposé sa patte : son caractère, ses idées, son style de football. Finis les joueurs intouchables, les ballons à donner “à la star”. La star aujourd’hui, c’est le collectif.

C’est cette capacité à défendre ensemble, à presser haut, à se sacrifier pour le groupe. C’est voir Barcola tacler, Donnarumma gueuler, Dembélé revenir en sprint défensif. Même le trophée de la Ligue 1, soulevé hier soir, a déclenché une joie sincère et collective. Une image qu’on ne voyait plus depuis longtemps. Même Neymar Jr l’a reconnu récemment lors d’une interview en brésilien : “Il y avait trop d’ego à Paris"

Une équipe soudée et mature

Sur le terrain, ça se ressent. Le PSG 2025 ne s’effondre plus. Il maîtrise, gère et impose son jeu. Contre Liverpool, Manchester City, Arsenal ou encore Aston Villa, Paris a dominé. On est loin des années où un but encaissé suffisait à faire tout voler en éclats. Derrière, Donnarumma a enfin justifié son statut. Oubliées les années Areola, Trapp, Sirigu, voire Buffon… Aujourd’hui, Paris peut s’appuyer sur un gardien décisif. Devant lui, Marquinhos, rescapé de 2020, rayonne par son calme et son expérience.

Mais c’est surtout devant que le miracle s’est produit. Remplacer Mbappé et ses statistiques n'a pas été si complexe. Dembélé, Barcola, Ramos, Désiré Doué ou encore Khvicha Kvaratskhelia, tous marquent. Dembélé culmine déjà à 33 buts cette saison toutes compétitions confondues. Luis Enrique l’avait annoncé : “Ce n’est pas un joueur qui sera décisif cette saison, c’est notre collectif.” Il avait bel et bien raison, même si Dembélé est lui sorti du lot.

️La finale, un contexte ultra-favorable

À cela s’ajoute une donnée capitale : le calendrier. Hormis la finale de Coupe de France, le PSG n’a plus aucun enjeu domestique. L’occasion parfaite pour préparer sereinement la finale européenne. De son côté, l’Inter Milan, futur adversaire, doit encore batailler pour le Scudetto face au Napoli. Et si l’Inter reste une équipe solide avec un style proche de l’Atlético Madrid, elle est loin d’être invincible.

Avec ses flèches comme Barcola ou Dembélé, son jeu de transition rapide et sa variété offensive, le PSG a toutes les armes pour déstabiliser un bloc bas. Et cette fois, ce sont les adversaires qui craignent Paris. Pendant des années, entendre “Real Madrid”, “Bayern”, “Barça” ou “City” suffisait à briser l’espoir parisien. Aujourd’hui, Paris fait partie de ces noms. Et si le Real Madrid avait croisé la route du PSG en demi-finale, le scénario n’aurait pas été le même qu’en 2022.

Le PSG version 2025 est plus mûr, plus discipliné, plus fort dans les deux surfaces. Et surtout, plus tranquille dans sa tête. Il joue pour gagner, pas pour se rassurer. Il veut marquer l’histoire.

La bonne année, enfin ?

C’est bien possible. Parce que le PSG n’a jamais autant ressemblé à un club champion. Pas un assemblage de noms. Un vrai groupe. Pour la première fois depuis l’ère QSI, on ne regarde pas Paris en se demandant “quand est-ce qu’ils vont craquer ?”, mais “jusqu’où peuvent-ils aller ?”

Et si le 31 mai prochain, à Munich, le PSG venait écrire la plus belle des rédemptions ? Après tant d’échecs, Paris a peut-être enfin trouvé la recette. Un collectif fort, un coach visionnaire, des soldats prêts à tout donner. La Ligue des Champions n’a, en tout cas, jamais été aussi proche.

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