PSG, OL : Textor envoie un nouvel énorme tacle à Al-Khelaïfi | OneFootball

La passe d'armes entre les présidents continue, et John Textor en rajoute une couche sur Nasser Al-Khelaïfi !

John Textor n'a jamais sa langue dans sa poche. Alors quand on apprend qu'il a été au centre d'un gros conflit avec Nasser Al-Khelaïfi lors des discussions entourant le choix du nouveau diffuseur, il n'a pas mis beaucoup de temps à réagir à cela. Alors qu'il a traité le patron du Paris Saint-Germain de "tyran", que ce dernier lui a répondu qu'il était un "cowboy", l'Américain en a rajouté une couche aujourd'hui dans les colonnes du quotidien l'Équipe : "J'ai siégé à de nombreux conseils d'administration, et des débats animés peuvent avoir lieu, mais je n'ai jamais vu un tel déséquilibre de pouvoir, où le résultat du dialogue est acquis d'avance. Il était clair pour moi que les décisions avaient déjà été prises par un petit groupe de personnes, avant le début de l'appel. Le plus surprenant est que je l'ai rejoint, pensant soutenir le plan de la direction de la Ligue, pour finalement découvrir que celle-ci a déjà abandonné son plan", explique-t-il d'abord pour tenter de décrire l'ambiance autour de la réunion.

"Je suis choqué que ce comportement ne soit rendu public que maintenant"

Par la suite, il est revenu sur son embrouille avec "NAK", ce dernier affirmant que Textor n'y connaissait rien aux droits TV et aux diffuseurs : "Se faire réprimander par "NAK", comme n'y connaissant rien, était à la fois comique et contre-productif. La gouvernance de notre ligue doit changer, immédiatement, car chaque club de Ligue 1 devrait être représenté au conseil d'administration. Tous les conflits d'intérêts doivent être divulgués et atténués". Il affirme ensuite avoir été choqué par les coups de pression du Qatari sur les autres présidents, notamment Joseph Oughourlian, le patron de Lens : "Je suis choqué que ce comportement ne soit rendu public que maintenant. Je suppose qu'il a fallu une catastrophe pour que ça soit révélé, mais cela montre clairement la manière dont notre Ligue est dominée et est en train de se dégrader. Nous avons trop de présidents et trop de dirigeants qui estiment que leur carrière serait meilleure, personnellement, s'ils collaboraient avec "NAK" (...). "NAK" est le banquier qui détient la monnaie des nominations politiques, et il sait comment la dépenser à bon escient. Je pense qu'il a plus d'influence sur certains présidents de club que leurs propriétaires absents. Leur carrière est donc plus sûre avec Nasser, tant qu'ils agissent comme il le souhaite".

Il n'hésite pas d'ailleurs critiquer le manque de courage de Vincent Labrune, le patron de la LFP : "Vincent, avec un peu plus de courage, aurait presque pu nous mener vers un bel l'avenir, mais il lui manquait, du coup, le courage, l'expertise technique et la force de résister à "NAK". C'est pourquoi j'ai choisi ces mots, des mots que je regrette, pour décrire son manque de leadership, car j'étais tellement déçu que nous ayons raté l'occasion d'évoluer... Nous avons raté le moment". Enfin, il livre son regard sur les efforts communs à faire dans cette fin de saison pour sauver le football français : "Nous devons faire tout ce que nous pouvons pour aider DAZN ; et DAZN et beIN Sports doivent faire tout ce qu'ils peuvent pour améliorer leur produit, en France et au-delà, en même temps. Les récents commentaires selon lesquels je tente de faire exploser la Ligue sont absurdes. Je n'ai juste pas peur de partager mes idées, dans un effort pour aider. Si mes idées sont disruptives, alors je suis fier de mes mots. La disruption est le précurseur de l'évolution".

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