Rodrygo : "Personne n'aime jouer contre City" | OneFootball

C'est Rodrygo Goes qui a été choisi par son club pour tenir, aux côtés d'Ancelotti, la conférence de presse d'avant match précédant le barrage aller de la Ligue des Champions face à Manchester City.

C'est tout simplement la première fois depuis son arrivée au club que le Brésilien tient une conférence de presse avant un match. Preuve avant tout de son excellent moment sous le maillot blanc, lui qui a d'ailleurs été le meilleur attaquant sur la pelouse du Bernabéu lors du dernier derby.

Pour la quatrième saison consécutive, un Real-City...

Ce sera toujours aussi difficile. Surtout ici. Ils mettent beaucoup de pression dans les premières minutes... mais la mentalité de la saison dernière sera essentielle.

Êtes-vous prêts à revivre le match physique de l’an passé ?

Presque toutes les équipes qui viennent ici souffrent. En raison de leurs caractéristiques, ils ont le ballon et cela peut arriver demain, mais nous allons essayer de réagir. Je ferai ce que l'entraîneur me demandera de faire, en attaque comme en défense.

Ancelotti dit qu'il va demander aux attaquants d'être plus solides en défense...

L'entraîneur nous a parlé, oui, et nous savons à quel point nous sommes importants. Ceux qui sont derrière, s'ils voient que nous courons beaucoup, c’est contagieux. Nous l'avons compris. Et on a pu voir, par exemple, que la deuxième mi-temps du derby a été meilleure que la première.

Quel est votre meilleur souvenir contre City ?

Il y a quelques jours, j'ai parlé avec Valverde du fait que City allait revenir devant nous. Nous nous sommes souvenus de mon doublé et je lui ai demandé si on pourrait revivre une telle expérience. C'est la soirée la plus spéciale de ma carrière. Je ne sais pas si cela se reproduira, je l'espère, mais c'était la meilleure.

Quelle est la part de responsabilité d'Ancelotti dans votre situation actuelle ?

Beaucoup, parce qu'il m'aide toujours. C'est un plaisir de travailler avec lui, parce qu'il me fait toujours progresser, ainsi que l'équipe. Mon rôle est de travailler, d'essayer de donner le meilleur de moi-même et même si parfois je ne réussis pas, j'essaie toujours. C'est ça le secret : continuer à travailler.

Comment avez-vous géré l'intérêt de l'Arabie ?

Je ne sais pas grand-chose sur les offres, c'est mon père, qui est mon agent, qui s'en occupe. Honnêtement, je suis très heureux ici. Je veux rester ici pendant de nombreuses années et j'en suis reconnaissant. Je ne sais pas si le club a des offres.

Que pensez-vous du fait de jouer à gauche et d'utiliser Vinicius comme attaquant central ?

Nous l'avons fait la saison dernière, parce que c'était ce que nous pouvions faire de mieux à l'époque. Mais aujourd'hui, c'est différent. C'est une question de plus pour le Mister.

Que doit-il faire d'autre pour rester sur l'aile gauche ?

(rires) Rien, juste continuer à faire mon travail, à gauche ou à droite. Depuis que je suis enfant, j'ai toujours joué sur le côté gauche, je sens que je peux beaucoup aider là-bas, mais ce que je dois faire, c'est continuer à faire mon travail. L'entraîneur sait très bien où me placer.

Que ressentez-vous lorsque Guardiola dit que "Rodrygo et les autres" sont presque inarrêtables ?

Je suis heureux, car c'est un grand entraîneur dans l'histoire du football. Mais j'espère que demain tout ira bien pour Madrid.

Vous sentez-vous prêt à être décisif dans ce match ?

Manchester City est un adversaire contre lequel j'ai marqué récemment, oui, mais c'est toujours difficile. Je suis dans un très bon moment et je sens que je peux être décisif, mais j'essaie de le faire à chaque match. Il y a beaucoup de matchs difficiles et il faut toujours être présent. Ce sera spécial, mais je dois toujours être décisif.

City est-il votre adversaire préféré ?

Non, non, parce que, comme je l'ai déjà dit, il est toujours très difficile de les battre. Personne n'aime jouer contre City, tout comme personne n'aime jouer contre le Real Madrid. Mais j'ai été très heureux contre eux... et j'espère que demain je le serai à nouveau.