Le Journal du Real
·15 gennaio 2025
Le Journal du Real
·15 gennaio 2025
Le Clásico face au FC Barcelone a rappelé une version d’Eduardo Camavinga que l’on croyait révolue. Comme l’a rapporté AS, le Français a traversé une soirée cauchemardesque à Jeddah, renvoyant à ses premières années, marquées par un manque de contrôle et des excès d’engagement.
Le match du milieu madrilène a été émaillé d’erreurs évitables. Tout d’abord, un penalty concédé sur Gavi, une faute aussi inutile que coûteuse, offrant à Barcelone l’opportunité de repasser devant. Puis, juste avant la pause, un geste risqué sur Lamine Yamal alors qu’il était déjà averti. Une intervention qui aurait pu lui valoir une expulsion si l’arbitre, Gil Manzano, n’avait pas fait preuve de clémence.
Les statistiques, relayées par AS, sont accablantes ! Camavinga a été le milieu le moins impliqué avec seulement 19 interventions et 12 passes réussies. Il a également commis plus de fautes (4) que de récupérations (2), tout en étant inexistant dans le secteur offensif.
Conscient du danger, Carlo Ancelotti n’a pas hésité à le remplacer dès la mi-temps. Néanmoins, l’entraîneur italien a tenu à défendre son joueur après le match : « L’enthousiasme fait partie de son jeu. Il cherche à couper les passes, mais parfois, il arrive en retard », a-t-il expliqué, cité par AS.
Malgré cet écart de performance, Ancelotti maintient sa confiance en Camavinga, devenu une pièce maîtresse du Real Madrid ces dernières saisons. Le jeune milieu devra vite tourner la page pour prouver que cette soirée à Jeddah n’était qu’un faux pas dans une saison jusqu’ici brillante.