Tribune Nantaise
·06 de janeiro de 2025
Tribune Nantaise
·06 de janeiro de 2025
Antoine Kombouaré continue de s’exprimer sur les tensions qui l’opposent à la presse depuis plusieurs semaines. Frustré par des rumeurs persistantes sur son éventuel départ, il appelle à davantage de rigueur dans le traitement de l’information et à un retour au dialogue.
Tout a commencé après la lourde défaite de Nantes face à Brest (4-1) en décembre. Plusieurs médias avaient alors annoncé avec certitude que le club cherchait un remplaçant, évoquant notamment les noms d’Habib Beye ou Sergio Conceição. Des affirmations qui ont profondément agacé le coach nantais, lequel reproche aux journalistes de ne pas avoir utilisé le conditionnel : « On a écrit sur moi que tout était fini en coulisses. Quand tu écris ça, ça veut dire quoi ? C’est ça qui me met en colère. »
Malgré ces rumeurs, les dirigeants nantais ont finalement décidé de maintenir leur confiance en Kombouaré. Mais l’entraîneur n’a toujours pas digéré ce qu’il considère comme un manque de respect de la part des médias.
Invité dans l’émission Les Grandes Gueules du Sport sur RMC, Antoine Kombouaré s’est expliqué sur son choix de boycotter les conférences de presse. Bien qu’il affirme ne pas être en colère, il regrette que la presse n’ait pas reconnu ses erreurs : « Je voulais une petite remise en question, un mea culpa. Mais ils ne savent pas le faire. On ne trouvera pas d’accord. »
Kombouaré insiste néanmoins sur le fait qu’il comprend le travail des dirigeants : « Le président Kita a certainement dit que c’était fini pour moi. C’est normal dans ce métier. Mais tant qu’on ne m’a pas dit d’arrêter, je continue. J’ai un contrat et j’adore mon travail. »
Ces déclarations, ainsi que son absence en conférence de presse après le nul contre Lille (1-1), ont ravivé les tensions. Certains observateurs jugent la communication de l’entraîneur maladroite, tandis que des journalistes locaux, comme David Phelippeau, contestent certaines de ses affirmations.
Malgré ce climat tendu, Kombouaré espère maintenant tourner la page : « La semaine prochaine, on passe à autre chose. » Toutefois, avec Nantes à la 15ᵉ place de Ligue 1, la pression reste forte, et seule une amélioration des résultats pourrait ramener la sérénité.