Bruno Genesio (LOSC) : « On est restés à la merci d’une erreur » | OneFootball

Après une première mi-temps aboutie, le LOSC a été mis à mal par le FC Rouen, en 32es de finale de Coupe de France, mais a validé sa qualification pour le prochain tour de la compétition (0-1). Pas tout à fait suffisant pour le coach lillois, Bruno Genesio.

Le dernier match d’une longue série

« La qualification, en coupe, on sait que c’est le plus important. Ce n’était pas un match simple à aborder. D’abord, parce que c’était le 26e depuis le mois d’août, contre une équipe de National qui était sur une très bonne dynamique. Je pense qu’on a fait une très bonne première mi-temps, où on aurait dû tuer le match et être tranquilles à la mi-temps. On ne l’a pas fait et, en deuxième, on a déjoué et on est restés à la merci d’une erreur, d’un penalty, d’un coup de tête sur coup de pied arrêté, et c’est ce qui m’agace. C’est aussi ce qu’il nous manque en championnat, parfois : d’enfoncer l’adversaire dans nos temps forts. C’est là-dessus que l’on doit progresser. De la facilité dans le dernier geste ? Je ne sais pas. Je ne pense pas. En tout cas, les constats sont là. On va travailler à l’entraînement, encore plus. Petit à petit, on perd un peu confiance parce qu’on n’arrive pas à faire l’écart. Il y a du doute qui se mêle à tout ça. »

« Retenir le positif », insiste Genesio

« Même si on a 2-3 occasions de mettre le deuxième, on ne l’a pas fait. On a été plus brouillons dans notre jeu. On est plus rentrés dans les duels qu’en première mi-temps, quand on avait de bonnes positions pour créer des décalages et de la supériorité. Maintenant, 26e match, qualifiés, notre 17e match de suite sans défaite : il faut aussi retenir le positif ! »

Un bilan (très) positif

« C’est pour ça que je suis perfectionniste, comme ce soir (vendredi, Ndlr). Disons que j’aurais aimé une meilleure deuxième mi-temps, mais il faut aussi retenir ce qu’on fait depuis le mois d’août. On est sur le pont depuis le 6 août, avec les matchs de barrages de Ligue des Champions. (…) Jouer tous les trois jours, on sait ce que ça coûte en termes d’énergies, surtout mentales. Donc, conclure l’année par une qualification ici – ça n’était pas le tirage le plus simple -, ça reste très positif. Comme notre première partie de saison. »

Source : beIN Sports

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