le11
·01 de fevereiro de 2025
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·01 de fevereiro de 2025
Souvent vu comme le joueur le plus important pour le collectif du LOSC, Benjamin André est contraint de regarder les siens depuis les tribunes cette semaine. Suspendu pour le Feyenoord et Saint-Étienne, le capitaine lillois manque cruellement aux siens sur bien des aspects.
L’âge a beau avancer et Benjamin André a beau se rapprocher du cap des 35 ans, il ne laisse jamais orphelin ses coéquipiers pendant plus d’un match. Régulièrement suspendu mais quasiment pas blessé depuis son arrivée au LOSC, le capitaine nordiste traverse une semaine particulière : suspendu pour la réception de Feyenoord en Ligue des champions, mercredi, et celle de Saint-Étienne en Ligue 1, ce samedi – à chaque fois pour une accumulation de cartons jaunes -, il s’apprête à être absent deux fois d’affilée pour la deuxième fois seulement de sa carrière au LOSC.
Autrement dit, le milieu de 34 ans laisse un grand vide sur et en dehors des terrains. « Benji’, c’est d’abord le capitaine, il est important pour le groupe, note Bruno Genesio, qui ne peut lui aussi pas se passer de ses services. En dehors de l’aspect expérience qui est très important pour gérer les situations dans un match, c’est un garçon très cultivé tactiquement, capable de régler des problèmes tactiques directement depuis le terrain. C’est un compétiteur hors pair qui amène cette énergie à son équipe. »
Il veut toujours gagner, c’est important d’avoir ce genre de joueur dans une équipe.
Autant de qualités qui le rendent indispensable et qui dégage de l’exigence à tous les étages du club. « Je peux vous dire qu’il vaut mieux que mes adjoints soient de bons arbitres à l’entraînement sinon, ils se font un peu secouer, sourit l’entraîneur du LOSC. Il veut toujours gagner, c’est important d’avoir ce genre de joueur dans une équipe. » Et si les Dogues s’en sont parfaitement sorti en son absence face au Feyenoord (6-1), remettre le couvert face à Saint-Étienne ce samedi, sans un Benjamin André pour sa capacité à tourner la page rapidement après un moment d’euphorie, ne relève pas de l’évidence.
Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport