Gazidis : "Larry ? L'une des personnes les plus incroyables sur Terre" | OneFootball

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Evect

·27 de novembro de 2024

Gazidis : "Larry ? L'une des personnes les plus incroyables sur Terre"

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Invité à s'exprimer dans une conférence à Londres intitulée Strategic Synergy: Inside Kilmer Sports' Ventures Investment Gameplan pour Leaders, le président de l'AS Saint-Étienne accompagné notamment de Huss Fahmy s'est étendu sur Kilmer, l'ASSE et sur le propriétaire du club Larry Tanenbaum.

Ivan Gazidis a commencé par expliquer qu’il avait été contacté par Larry Tanenbaum en vue d’investissement dans le sport, en dehors du continent américain. Une opportunité qu’il ne pouvait pas manquer, de travailler avec quelqu’un qu’il qualifie de "merveilleux" : "Kilmer est une invention d’un homme qui s’appelle Larry Tanenbaum, basé à Toronto. Il est co-propriétaire de la MLSE (Maple Leaf Sports & Entertainment) qui possèdent des équipes de sport à Toronto : les Raptors, Maple Leafs, Toronto FC et les Argonauts. Il fait également partie des conseils d’administrations de différentes ligues, il est notamment président du conseil des gouverneurs de la NBA. Il est très connu et très respecté dans le monde du sport. Larry cherchait à faire des choses intéressantes en dehors de la MLS. Il m’a approché quand j’avais quitté Milan et m’a demandé si c’était quelque chose qui m’intéressait et dans lequel je voulais être impliqué. C’est un homme merveilleux, de très spécial avec qui nous sommes tous très heureux de travailler au quotidien. J’avais l’impression que c’était une opportunité, de travailler avec quelqu’un comme ça, que je ne pouvais pas refuser. L’opportunité de faire des choses très intéressantes dans le monde du sport et en faire encore plus dans le futur."


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Au moment de décrire Kilmer, Ivan Gazidis commence par expliquer ce que n'est pas le groupe qui a racheté l'ASSE, à savoir un fonds d'investissement : "Nous ne sommes pas un fonds d’investissement. Nous sommes une entreprise privée qui ne doit rien à personne. Ce qui signifie également qu’il n’y a pas de délais particuliers dans lesquels nous devons travailler. Nous travaillons sur le long-terme, Larry n’a jamais vendu aucun de ses investissements sportifs. Larry est lui même très expérimenté dans le sport et nous recherchons des opportunités dans lesquels nous pouvons investir qui ont du sens en tant qu’investissements, mais surtout dans lesquelles notre expertise sera en mesure d’apporter une valeur ajoutée à ces clubs. C’est vraiment un élément clé de notre manière de fonctionner. Nous recherchons donc des investissements où nous avons le contrôle. Ce n’est pas uniquement le sport d’ailleurs, c’est aussi le divertissement. Nous examinons donc un très large éventail d’opportunités. WNBA et Saint-Étienne sont les deux premiers investissements que nous avons faits mais il y en aura d’autres et nous regardons attentivement les opportunités qui se présentent à nous. Mais nous avons beaucoup de choses à faire avec ces deux investissements déjà (sourire)."Le président de l’ASSE s’exprime également sur la multipropriété. Si Kilmer investit dans le sport et pas qu’à Saint-Étienne, il ne considère pas le projet comme une multipropriété comme il l’explique par la suite : "Nous examinons les différentes opportunités qui se présentent à nous de manière individuelle, et nous allons sur des projets où nous pensons que nous pouvons amener de la valeur ajoutée. Nous mettons ensuite les bonnes personnes pour faire avancer le projet selon nos idées. Nous apportons notre expertise pour faire avancer individuellement ces projets. Saint-Étienne est très différent de la WNBA (Women's National Basketball Association), ils ont besoin de solutions complètement différentes. Il y a certainement des opportunités pour nous de travailler ensemble mais nous n’avons pas une solution unique pour tous les projets que nous portons. Nous pensons qu’il existe des solutions complètement différentes selon les circonstances individuelles de chaque projet. Saint-Étienne a quasiment cent ans d’existence, la WNBA est une start-up, c’est complètement différent. Ce sont des marchés différents, des sports différents mais nous ne ferons pas de compromis avec l’efficacité. Nous rechercherons à chaque fois les meilleurs solutions pour chacun de ces projets."

Ivan Gazidis s'est également beaucoup confié sur Larry Tanenbaum, le nouveau propriétaire de l'AS Saint-Étienne, ainsi que sur le club. C'est quelqu'un qu'il considère comme l'une des personnes "les plus incroyables sur Terre" tandis qu'il voit l'ASSE comme un club spécial qui convenait à ce que recherchait Kilmer pour investir : "Une chose à propos de Larry (Tanenbaum) qui est très importante c’est que ce n’est pas une question d’ego pour lui, vraiment pas. Larry est vraiment très discret, il croit au sport dans sa capacité à connecter les communautés et les familles. Je sais que ça peut vous paraître un petit peu irréel, mais c’est réel avec lui. C’est quelqu’un de spécial. Nous recherchions cette communauté et nous l’avons trouvé avec Saint-Étienne. C’est un club qui a une très forte communauté, une communauté incroyable dans toute la France. Ils ont remporté plus de championnat que n’importe quelle autre équipe à l’exception du PSG maintenant. Ils sont aimés de partout en France parce qu’ils étaient vraiment la meilleure équipe de France passé un temps. C’est ce sentiment que nous recherchions et que nous avons identifié, où nous pouvons créer quelque chose de très spécial. Nous croyons vraiment en ce concept selon lequel si on établit les bonnes relations avec les bonnes valeurs dans le bon environnement, la valeur financière suivra. Je vais prendre l’exemple d’Angel City (équipe de football féminine à Los Angeles). Tout a été fait là-bas selon les valeurs et la valeur financière a suivi. Ils ont défini leur plan par le lien émotionnel qu’ils voulaient créer et c’est ce que nous voulons faire à Toronto et à Saint-Étienne. Si vous faites bien les choses, le reste suivra. C’est ce type d’opportunités que nous regardons et recherchons, où il y aura un lien émotionnel très spécial que nous pensons pouvoir exploiter, dans lequel nous pensons apporter de la valeur ajouté et pouvoir donner vie. (...)

La réflexion à long terme n'est pas synonyme d'absence d'urgence dans le domaine du sport ou des affaires sportives. Si vous n'avez pas un réel sentiment d'urgence, vous serez laissé pour compte. Nous avons donc un très fort sens de l'urgence dans tout ce que nous faisons. Cela n'est pas incompatible avec une réflexion à long terme, et cela s'applique également à l'investissement. Nous voulons être présents sur les bonnes opportunités, là où nous pensons pouvoir apporter une valeur ajoutée. Mais nous n'allons pas bouger juste pour bouger. Larry ? Je dois vous dire que c’est l’une des personnes les plus incroyables sur cette Terre. Teresa Resch (Présidente de la franchise de WNBA de Toronto, également invitée de la conférence, ndlr) lui enverra un document de 30 pages et nous aurons une réunion à ce sujet et il aura lu chacune des pages en entier. D’ailleurs le sport n’est pas son activité principale. Ce n’est pas son travail quotidien donc je ne sais pas d’où il tire cette énergie, c’est vraiment remarquable."

Pour finir, Ivan Gazidis revient brièvement sur son passage à Milan et sur ce que celui-ci lui a appris principalement : "J’apprends toujours (sourire). J’apprends de chaque expérience. Je pense que l’une des choses intéressantes pour moi, c’est que lorsque le club grandit et que sa valeur augmente, la complexité peut également augmenter considérablement, avec de nombreuses personnes gravitant autour. (…) Une des choses sur laquelle j’étais particulièrement concentré à Milan était de garder de la simplicité au coeur de tout ça. Milan est une grand marque mondiale, c’est un club énorme, il y a un proverbe à Milan qui dit que le maillot est lourd à porter. Vous pouvez vous laisser distraire par ça, vous laisser déranger par ce poids et ça vous inhibera. J’ai appris ça de plusieurs expériences douloureuses : il faut garder cette simplicité au coeur du sport. Si on garde les relations humaines au coeur des clubs, si on garde cette culture au centre de tout ça, toutes les autres choses se mettent en place, comme la domination."

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