James Rodriguez : "À mon prime, j’étais meilleur que Zidane et Modric" | OneFootball

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·17 de março de 2025

James Rodriguez : "À mon prime, j’étais meilleur que Zidane et Modric"

Imagem do artigo:James Rodriguez : "À mon prime, j’étais meilleur que Zidane et Modric"

James Rodríguez était invité dans l'émission "Les amis d’Edu". Le Colombien a parlé de son passage au Real, de l'équipe nationale et de sa retraite du football.

Qu'est-ce que cela fait de porter le 10 de la Colombie ?


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Ce sont des choses dont vous rêvez depuis que vous êtes enfant et vous voulez qu'elles se produisent. Depuis que je mets le maillot, c'est quelque chose d'unique, d'avoir tout mon pays derrière moi et d'être le capitaine d'une très bonne génération, c'est incroyable. En tant que capitaine, j’essayais de m'assurer que tout le monde allait bien. Je leur parlais et j'essaie de leur donner des conseils. Il ne s'agit pas seulement de porter le brassard, j'aime voir ce qui leur arrive à l'extérieur.

Les critiques

Elles m'affectaient, maintenant je ne lis plus rien, je ne regarde plus 'X' depuis 2020, je n'utilise plus Facebook, le seul réseau que je regarde c'est Instagram et TikTok. J'essaie de me concentrer sur moi-même, je sais quand je joue mal dans un match et quand je fais des choses bien, je fais mon autocritique. Le football est devenu très axé sur les résultats, car vous jouez mal et vous marquez un but ou faites une passe et on a l'impression que vous avez bien joué, ça m'est arrivé parfois. Même si je préfère gagner et mal jouer, bien sûr.

Comment gérez-vous les défaites ?

Je n'aime pas perdre, mais j'essaie de faire la part des choses quand je rentre à la maison et que je suis avec ma famille et mes proches. Quand j'étais à Madrid, j'ai appris à gérer toutes ces choses parce que j'étais toujours sous les projecteurs et si je commençais à écouter tout ce qui se disait, je devenais fou. Avant, quand je lisais des choses, j'étais aussi motivé parce que je me disais "je leur vais fermer leur bouche". J'aime jouer dans des stades où tout le monde me siffle.

Son passage en Argentine et à Porto

Il y avait beaucoup de fautes. Le football sud-américain, quand j'y ai joué, était plus physique, plus direct. Quand je suis arrivé à Porto, j'ai remarqué la différence dans la façon dont le ballon était joué, dans les passes rapides, mais comme j'ai toujours eu de la technique, c'était facile. Pour moi, les qualifications sud-américaines sont plus difficiles que les européennes.

L'appel du Real Madrid

Pendant la Coupe du monde, Jorge Mendes m'a dit que le Real Madrid me voulait, il m'a dit de ne pas me déconcentrer et cela m'a donné plus de force. Juste après le match contre le Japon, je suis entré en jeu et j'ai marqué un but, puis contre l'Uruguay, j'ai marqué deux buts. Quand il m'a dit cela, cela m'a donné plus de force. J'avais 22 ans et je me suis dit : "Maintenant, je dois mieux jouer" et c'est là que j'ai gagné le Soulier d'or à la Coupe du monde.

Son arrivée à Madrid

J'étais également convoité par City et le PSG, qui m'ont proposé beaucoup d'argent, des salaires très élevés, mais j'ai choisi Madrid parce que Florentino m'a appelé et m'a dit : "La gloire ou l’argent ?". J'ai toujours été un madridista. Le Real Madrid, c’est le Real Madrid. Quand je suis arrivé à Madrid, je me suis dit :" Comment vais-je parler à Ramos, Karim, Modric, Cristiano et Iker ? Mais je suis arrivé et ils étaient tous très calmes, comme s'ils jouaient dans le quartier. Florentino Pérez m'a toujours bien traité, je ne lui ai pas parlé depuis longtemps mais je pense que j'ai toujours été l'un de ses favoris, il m'a dit : "Quel dommage", quand je suis parti pour le Bayern. Je suis arrivé quand Ancelotti est arrivé, nous étions dans l'équipe avec Kroos, Isco, Benzema et Bale et je pensais qu'il ne me ferait pas jouer le premier match parce que je ne m'étais entraîné que cinq jours, mais il m'a mis dans l'équipe de départ, j'ai joué 60 minutes.

Sa première saison

J'ai mis plus de 14 buts et 15 passes je crois, c'était un niveau spectaculaire, similaire à celui de Bellingham lors de sa première saison. J'aime beaucoup sa façon de jouer. Je pense que j’aurais pu gagner un Ballon d'Or, bien sûr il y avait Messi, Cristiano, Iniesta, Xavi, Suarez, Neymar .... en 2014 j'étais huitième, avec ces cracks devant. J'aurais aimé gagner le Ballon d'Or, j'ai échoué, mais c'est vrai aussi que j'étais plus concentré sur le fait de gagner des titres comme la Ligue des champions.

Sa brouille avec Benítez

J'ai eu un différend avec lui. Au début, il m'a fait entrer en jeu, puis il ne l'a plus fait. Une fois, j'ai quitté le match parce qu'il m'a remplacé et le Bernabéu l'a sifflé pour ce changement, j'ai fait un geste et je pense qu'il a cru que j'avais chauffé le public contre lui, il l'a mal pris.

Ancelotti

Le succès ou l'échec d'un entraîneur dépend beaucoup de la façon dont il gère le groupe. Si vous regardez Carletto, vous voyez que tous les joueurs qui ont joué dans ses équipes ont été performants. Kaka a réussi avec l'Inter sous Ancelotti, à Madrid c'est arrivé avec Cristiano, Vini, Rodrygo et moi-même. Ancelotti a une valeur particulière, pour moi c'est le meilleur au monde. Avec lui, je jouais toujours.

Zidane

Zidane a toujours été mon idole. Parfois, il participait à l'entraînement et il avait plus de qualités que nous tous. Quand Zidane est arrivé, la presse a généré beaucoup de chaudes étranges. Il ne m'est rien arrivé avec lui, je n'étais pas fâché avec lui comme on l'a dit, mais il a trouvé une grande équipe dans laquelle je n'avais pas ma place. J'ai joué avec lui mais dans les matchs clés, il ne m'a pas utilisé, il a utilisé Kroos, Casemiro et Modric et c'est respectable.

La presse

J'ai beaucoup souffert, je pense qu'ils ont inventé des choses comme quoi je ne prenais pas soin de moi, que je ne m'entraînais pas alors que je me suis toujours entraîné. À 33 ans, si je ne m'étais pas occupé de moi et si je ne m'étais pas entraîné, je n'aurais pas pu jouer à ce niveau en Copa América. Mais je n'en veux pas à la presse espagnole. Il faut savoir pardonner.

Regardez-vous le football ?

Je ne regarde pas beaucoup le football parce que je pense qu'il est devenu très monotone. Personne ne fait quelque chose qui vous fait dire 'je veux le voir jouer', c'est un football très rapide, très direct. Personne ne fait quelque chose comme Neymar, Messi, Cristiano ou Robben. Vinicius est similaire, oui, mais je pense qu'il a plus de puissance et que Neymar a plus de qualité. Quand je regarde le football, je m'ennuie.

Comment trouvez-vous le Real Madrid ?

Ils ont gagné la Ligue des champions l'année dernière. Avec l'arrivée de Mbappé, je pense qu'ils vont être meilleurs. Le Barça aussi a l'air bien. Lamine me fait penser à moi, oui, ce sera un top joueur, on peut voir en lui des choses comme Neymar. Pour moi, si Messi et Cristiano n'étaient pas là, Neymar aurait gagné trois Ballons d'Or, mais il a dû rivaliser avec ces monstres.

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