Le Journal du Real
·10 de novembro de 2024
Le Journal du Real
·10 de novembro de 2024
Ancelotti l’avait promis aux Madrilistas, cette rencontre contre Osasuna représentait : « l’occasion de revenir à notre meilleur niveau ». Parole donnée, mais surtout tenue, le Real Madrid infligeant une victoire nette, sans bavure (4-0) hier en milieu d’après-midi.
Tchouameni, blessé à l’occasion de ce match, pas de problème. L’entraineur italien le sait, ce dernier détient au cœur de ses rangs un footballeur, se rapprochant davantage du couteau suisse que du simple milieu, en la personne d’Eduardo Camavinga. Une fois de plus, le Français a su exprimer sa polyvalence sur le carré vert, symbole d’une victoire maîtrisée du Real Madrid.
Au cœur d’un bloc haut disposé en 4-4-2, le numéro six vêtu de blanc n’a cessé d’entraver les offensives adverses, n’importe les phases de jeu. Depuis désormais le mois d’aout, les Merengues s’engagent dans un pressing, à savoir une approche défensive différente des dernières saisons. Si cette envie se révèle encore défectueuse, cette rencontre en fait exception, entre autres grâce au travail de Camavinga.
Ce dernier cherchait constamment à couvrir les potentielles brèches de cette pression, tout en empêchant les Los Rojillos de trouver la plaque tournante Torro, véritable clé au cours des phases de relance. De surcroît, sa vélocité lui permettait de gérer les tentatives adverses de projection rapide.
Enfin, durant les rares périodes de défense placée, le Real Madrid est parvenu à véritablement verrouiller l’axe, obligeant les visiteurs à passer sur les ailes. Mais là aussi, la lecture de jeu de l’international français a parlé pour lui, soutenant Fran Garcia dans ses duels le long de la ligne de touche tout en assurant une présence axiale.
Les hommes de Vicente Moreno, pourtant annoncés ambitieux dans le jeu, n’ont pris d’initiative sans ballon, laissant le Real Madrid attaquer face à un bloc médian bas. Néanmoins, les périodes de pression exceptionnelles, notamment à la suite de l’ouverture du score, ont offert l’opportunité au titulaire du jour d’exprimer toute sa classe balle au pied.
Au sein d’un double pivot, essentiel au bon fonctionnement du 4-2-3-1 avec ballon confectionné par Ancelotti, ce dernier s’est vêtu d’un rôle proche du « box to box ». Un joueur, véritable plaque tournante ne cessant de se retourner tout en conservant la balle, même au milieu de deux joueurs navarres, associé à des projections balle au pied laissant son volume de jeu guider ses initiatives.
Passé cette première phase, Camavinga ne s’est pas contenté de laisser les Jude, Vinicius ou encore Mbappé construire les offensives. Décidément insatiable, le natif de Rennes a constamment cherché le décalage à l’aide de passes tranchantes, de projections sans ballon en direction de la surface, voire de frappes lointaines.
Au-delà du jeu, c’est bel et bien son engagement, sa combativité qui a représenté indubitablement sa valeur ajoutée, à l’image du premier but, l’international s’étant battu dans les airs afin de mettre Bellingham dans les meilleures dispositions. Désormais, la balle se trouve dans son camp, à lui de répéter ce type de prestation s’il souhaite décrocher une place de titulaire indiscutable au Real Madrid.