La société Arkin Capital, portée par Alexis Gallice, souhaite racheter les Girondins | OneFootball

Dans la journée de mardi, le club des Girondins de Bordeaux a publié un communiqué pour accuser la société Arkin Capital LLP de tentative de fraude. Les mots employés par la direction sont forts, « tentative de fraude », de « réel risque d’escroquerie »… La société anglaise n’a pas été épargnée, le club appelant également à la plus grande prudence.

La Mairie de Bordeaux et la Métropole ont aussi été indirectement cités « Nous constatons également que certaines personnalités représentant des institutions importantes à Bordeaux entretiennent des discussions privées avec des acteurs extérieurs au sujet du Football Club des Girondins de Bordeaux, sans concertation avec le club lui-même ».

Ici Gironde nous informait plus tard dans cette même journée que le parquet de Bordeaux avait bien reçu une requête à ce jour et qu’il avait donc ouvert une enquête préliminaire pour tentative d’escroquerie en bande organisée et faux et usage de faux.

Alexis Gallice

Face à ces accusations, la société avait réagi aux accusations, en s’exprimant via le quotidien Sud Ouest. Arkin Capital exprime notamment son « étonnement face à des déclarations publiques inexactes, qui ne font que fragiliser les échanges en cours et alimenter une confusion inutile ». Elle conteste les dires et se réserve le droit d’engager une action en justice afin de protéger ses actions et ses partenaires. La société ne manquera pas non plus de dire que le club était fermé à toute idée de reprise.

Nous en savons un peu plus sur l’identité d’Arkin Capital grâce au quotidien régional. Si on pouvait penser à un quelconque lien avec le projet porté par Oliver Kahn et Jacques-Henri Eyraud, c’est en fait celui qui est présenté par Alexis Gallice, comme nous l’avions évoqué il y a quelques jours de cela. Les patrons de la société ont d’ailleurs eu un échange visio avec Gérard Lopez et cela ne se serait pas forcément bien passé. L’actionnaire du FCGB souhaite un partenaire et non un repreneur, alors que la société anglaise voudrait acheter le club à 100% et le gérer, voyez entre les lignes, sans Gérard Lopez donc. L’hispano-luxembourgeois voulait également des preuves de fonds, même si ce n’est pas obligatoire à ce stade, mais la société n’a rien fourni. Elle assure juste avoir déjà 65 milliards d’euros sous gestion.

Au moment où le sportif devient l’objectif principal depuis un petit moment et que le sprint final va bientôt être lancé, ces événements ne vont pas aider à dégager de la sérénité au club.