Olympique-et-Lyonnais
·28 de novembro de 2024
Olympique-et-Lyonnais
·28 de novembro de 2024
Pierre Sage voulait le fond et la forme ce jeudi soir à Bakou. Il n’aura finalement eu que le fond contre Qarabag. Si les supporters de l’OL attendaient de voir leur équipe montrer de la maitrise en Azerbaïdjan après le travail à mi-temps à Reims, il n’en a rien été. Oui, l’OL a gagné (1-4), mais n’a clairement pas montré le visage séduisant qu’on attendait de lui. Le temps dans la capitale azérie et la pelouse loin d’être parfaite n’ont pas aidé. Mais ce ne sont pas ces deux éléments qui ont empêché les joueurs de Pierre Sage de mettre de l’envie dans cette rencontre.
L’entraîneur lyonnais aura certainement toutes les raisons de hausser la voix sur cette prestation. Toutefois, ce jeudi soir, l’OL repart avec ce qu’il était venu chercher : la victoire et les trois points. Après les déceptions Besiktas et de Hoffenheim, la formation française a été moins séduisante, mais gagne et c’est peut-être bien là l’essentiel.
Avec dix points en cinq matchs, la qualification n’est toujours pas officielle avec cette nouvelle formule. Mais on voit mal l’OL ne pas être au rendez-vous au printemps. En attendant de savoir si ce sera en mars pour les huitièmes, il est quasiment certain que les Lyonnais seront au rendez-vous des barrages. Néanmoins, le visage à Bakou laissera de la frustration que le score ne laisse probablement pas imaginer. De nouveau en 4-2-3-1, les coéquipiers de Rayan Cherki ont fait ce qu’ils n’avaient pas réussi à Reims. Se montrer clinique devant avec ce but de Mikautadze au quart d’heure de jeu et avoir ce brin de réussite défensivement. Avec un poteau d’Andrade (18e) et une barre de Juninho (43e), Qarabag n’a pas joué les simples sparring-partners et a clairement montré qu’il voulait encore avoir un avenir dans cette Ligue Europa.
Malheureusement, les dieux du football n’étaient pas avec les Azéris qui ont accusé le coup mentalement en deuxième mi-temps. Après un réajustement tactique et l’entrée de Tolisso à la place de Nuamah pour repasser en 4-3-3, l’OL a eu une maitrise différente. Caleta-Car a d’abord touché la barre bien aidé par Benzia (56e) avant que le milieu français n’arrive à faire ce fameux break qui n’était pas arrivé à Reims (63e). Derrière, ce fut une porte ouverte avec Qarabag porté vers l’avant. Sur deux actions quasiment similaires, Fofana (68e) puis Mikautadze (80e) ont tué tout suspense. De quoi permettre à Pierre Sage de faire tourner en donnant notamment ses premières minutes à Enzo Molebe. Le penalty de Juninho en fin de match est plus anecdotique qu'autre chose.
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