LOSC – Reims : Cabella et David, des dernières contrastées – les notes du match | OneFootball

Pour le dernier rendez-vous de la saison, le LOSC s’en est remis à ses partants pour dominer Reims (2-1), ce samedi soir, malgré une dernière décevante pour Jonathan David. De 4 à 6, découvrez nos notes après ce match comptant pour la 34e et dernière journée de Ligue 1.

L’homme du match

Croyait-il encore à de si beaux adieux il y a trois semaines, quand il était écarté pour la troisième fois consécutive du groupe en déplacement à Angers ? De retour dans le jeu en cette toute fin de saison, Rémy Cabella (6) a offert un magnifique au stade Pierre-Mauroy pour sa dernière, avec cette délicieuse aile de pigeon (1-0, 37′) pour ouvrir le score. Travailleur et actif sans être toujours dangereux sur la durée de la rencontre, il a pu profiter d’une ovation unanime et méritée pour sa dernière sous le maillot du LOSC après sa sortie pour Ngal’ayel Mukau (89′).

Les satisfactions

S’il a manqué de justesse technique et décisionnelle dans le dernier et l’avant-dernier geste (17′, 48’…), Matias Fernandez-Pardo (6) n’en a pas moins été l’agitateur principal du LOSC face à Reims. Provocateur par ses dribbles, dangereux par sa capacité d’élimination et la crainte représentée par sa vitesse en profondeur, l’ailier espagnol a été le premier élément perturbateur du bloc bas bien organisé de Reims. Son excellent centre pour Thomas Meunier aurait aussi pu mériter meilleur sort (23′).

Placé en soutien de Jonathan David, Hakon Haraldsson (6) a livré une prestation à son image : un volume de jeu monstrueux, des déplacements intelligents dans les zones dangereuses et un rôle de relais principal dans le dernier tiers. Au cœur du réacteur (64 ballons touchés), il a été impliqué dans bon nombre des mouvements dangereux du LOSC, notamment avec cette frappe précise (33′)

Christophe Saidi/FEP/Icon Sport

De retour de suspension, Benjamin André (6) a amené tout ce qu’il a manqué au LOSC à Brest. Son impact, son intensité, son leadership, son exigence et sa capacité à démobiliser ses troupes après le coup de massue de l’égalisation (1-1, 60′). Très présent au duel, le capitaine lillois a aussi été un bon métronome et un grand artisan de la domination des Dogues. Il a davantage pesé qu’Ayyoub Bouaddi (5), parfois intéressant par ses déplacements et sa qualité de passe, mais plus en difficulté athlétiquement.

Parmi les seuls rescapés à Brest, Thomas Meunier (6) a confirmé sa bonne fin de saison contre Reims. Actif dans son couloir droit, le Belge a régulièrement amené le surnombre offensivement en étant quasiment jamais mis en difficulté de l’autre côté du terrain. Auteur de quelques frappes bien senties (4′, 23′, 71′), il est impliqué sur les deux buts : sa tentative contrée se transforme en cadeau pour Rémy Cabella (1-1, 37′), puis son excellent service pour Chuba Akpom débouche sur le penalty victorieux (2-1, 86′)

La déception

Sans doute avait-il imaginé mille et un autres scénari pour faire ses adieux. Finalement, Jonathan David (4) a été très discret, très peu trouvé (29 ballons touchés) et trop peu influent pour sa dernière sous le maillot lillois. Ce qui n’a pas empêché tout le stade Pierre-Mauroy de se lever comme un seul homme et chanter à la gloire du meilleur attaquant de son histoire lorsque le Canadien a laissé sa place à Chuba Akpom plus tôt que d’habitude (73′). L’Anglais, lui aussi auteur de sa dernière apparition avec le LOSC, laisse un magnifique souvenir avant son départ : en transformant le penalty qu’il a lui-même obtenu, il a assuré la Ligue Europa pour les siens.

Enzo PAILOT

Les notes de LOSC – Reims

Chevalier (5), Meunier (6), Diakité (5), Alexsandro (5), Gudmundsson (5), Bouaddi (5), André (6), Cabella (6), Haraldsson (6), Fernandez-Pardo (6), David (4)

Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport