Luis Enrique (PSG) : "Il y a une très forte pression" avant les finales | OneFootball

Luis Enrique, entraîneur du PSG, s’est exprimé avant les finales de Coupe de France et Ligue des Champions.

Un moment ultra-important. Ce samedi soir (21h), le Paris-Saint-Germain croisera la route du Stade de Reims, sur la pelouse du Stade de France, en finale de la Coupe de France. Une semaine plus tard, le champion de France tentera d’aller décrocher sa première Ligue des Champions face à l’Inter Milan à Munich. Présent en conférence de presse ce mercredi, à quelques jours de la première finale, Luis Enrique a admis ressentir une certaine pression en vue de cette fin de saison qui pourrait devenir historique pour un club français. « Pour être honnête, je me concentre sur les deux matchs. La meilleure chose là-dedans est qu'il n'y a rien de spécial à préparer. On est arrivés jusqu'ici avec notre football ; aujourd'hui, il s'agit de révéler sa pleine puissance » a-t-il commenté dans un premier temps du côté de Poissy.

Reste désormais à connaître l’état d’esprit dans lequel se trouve ses troupes, à une semaine du match le plus important de leur carrière. « Je ne saurais dire. Au fil de la saison, vous me demandez souvent quel est le match le plus spécial. Ça arrive rarement dans la carrière d'un joueur ou d'un entraîneur de jouer ce type de match. Il y a une très forte pression et il faut savoir la gérer, c'est notre objectif » a poursuivi l’ancien sélectionneur de l’Espagne dans des propos rapportés par nos confrères de L’Équipe.

« On sera à la hauteur, et sans doute que l'Inter aussi »

Si tous les amoureux de ballon rond souhaitaient voir le FC Barcelone d’Hansi Flick aller jusqu’au bout de la Ligue des Champions, dix ans après le dernier sacre du club… à l’époque entraîné par un certain Luis Enrique, l’Inter Milan est parvenu à arracher le ticket pour la dernière marche. Connue pour sa défense, la formation lombarde a toutefois éclaté en milles morceaux face aux Blaugranas. Une double-confrontation dont souhaite s’inspirer l’entraîneur du Paris-Saint-Germain. « Ils nous ressemblent car ils aiment avoir le ballon avec leur milieu et leurs défenseurs peuvent aller à l'avant. Peu importe qui manque, tu auras toujours du mal à leur prendre leur ballon. L'équipe est à l'image de leur grand entraîneur (Simone Inzaghi). Le Barça leur a marqué six buts et pourtant ils ont été éliminés. Ils ont éliminé le Bayern aussi. Mais nous aussi on est une équipe difficile à jouer. Cela peut donner une des meilleures finales de C1 de ces dernières années. On sera à la hauteur, et sans doute que l'Inter aussi. »

Dix années plus tard donc pour l’ancien joueur professionnel. « C’est pas mal » sourit-il. « J'ai encore plus d'expérience. Je me souviens que pour cette première finale j'avais été très stressé. L'entraîneur a la capacité de transmettre un message, donc j'espère leur transmettre du calme pour aborder le match. Pour le reste, je pense que toutes les erreurs que j'ai pu faire ont servi. Je continuerai à me tromper, mais quand tu le fais avec conviction c'est un apprentissage. »

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