Michel Platini commente l’arrivée d’Ivan Gazidis à l’ASSE | OneFootball

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·20 de setembro de 2024

Michel Platini commente l’arrivée d’Ivan Gazidis à l’ASSE

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Invité de l’émission Rothen s’enflamme ce jeudi soir entre 18h et 20h sur RMC, Michel Platini a évoqué une multitude de sujets. Parmi eux, son investissement au sein des « socios » de l’ASSE. Mais, aussi, l’arrivée de la nouvelle direction stéphanoise cet été.

» Je crois à l’investissement des supporters dans le club. «

» C’est facile parce que j’ai joué à l’ASSE. Oui, et puis j’ai joué à Nancy, donc je suis aussi proche des « socios ». Je pense que les « socios » peuvent être déterminants dans l’avenir des clubs de football. Je pense que les supporters, aujourd’hui, sont les garants de l’identité du club, et ce sont les « socios ». Ce ne sont pas des ultras, mais des gens qui ont envie de s’investir dans le club sans forcément être propriétaires. Je crois beaucoup en cela. Quand j’étais président de l’UEFA, j’avais demandé à mes services de travailler là-dessus, notamment à l’époque où Nantes était en faillite, pour voir comment on pourrait éventuellement aider Nantes, à travers les « socios », à reprendre le club. Donc j’y crois beaucoup, je crois à l’investissement des supporters dans le club. «


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» Les nouveaux dirigeants de l’ASSE, je ne les connais pas du tout. «

» J’espère que mon implication à l’ASSE, en tant qu’ancien joueur, pourra permettre aux « socios » d’avoir un rôle. Je ne crois pas trop à ces investisseurs chinois, américains, thaïlandais qui achètent des clubs pour les revendre plus cher. Ils ont certes amené de l’argent, mais je pense que les « socios » peuvent jouer un rôle important dans l’avenir des clubs.

À Bastia, c’est vrai, les « socios » fonctionnent très bien, et il y a d’autres clubs en difficulté qui pourraient s’inspirer de ce modèle. Cela pourrait être un mouvement intéressant.

Les nouveaux dirigeants de l’ASSE, je ne les connais pas du tout. Je connais M. Gazidis car il était à Milan, à Arsenal. Je l’ai rencontré quand j’étais à l’UEFA. Quant à la famille canadienne, je ne la connais pas trop. On m’a dit que c’était des gens très sympathiques, désireux de s’investir. Maintenant, on verra comment ça se passe. «

» Je pense qu’il fait du très bon boulot au niveau de la France, notamment avec le passage à 18 clubs. «

» Moi, j’ai beaucoup d’estime pour Vincent Labrune parce qu’il a fait quelque chose d’important pour le football français, que tout le monde a essayé de faire, mais que personne n’a réussi ici : faire passer le championnat à 18 clubs. Ça a dû être très compliqué. Deuxièmement, vous pouvez dire : « D’accord, il a moins obtenu que ce qu’il demandait. » Mais il a peut-être eu deux fois plus que ce qu’on aurait pu ne pas lui donner. Ça, vous ne pouvez pas le savoir. C’est facile de commenter après coup, mais c’est la télévision qui décide. Si moi, par exemple, je demande un milliard, mais qu’on me donne 500 millions, eh bien même si je m’appelle Jérôme Rothen, je ne les aurai jamais, parce que ce sont les télévisions qui donnent ce qu’elles veulent. Donc moi, je pense qu’il fait du très bon boulot au niveau de la France, notamment avec le passage à 18 clubs. On peut critiquer tout ça, bien sûr, mais je ne pense pas qu’il mérite toutes ces critiques.

Je ne suis pas dedans, je ne connais pas les tenants et aboutissants de ce qui s’est passé au niveau politique ou des accords en coulisses, mais je trouve qu’il fait correctement son boulot depuis 4 ans, et j’espère qu’il continuera à avoir de bonnes idées pour le football de demain. Il faut aussi comprendre que si la télévision ne veut pas payer plus, tu ne peux pas forcer leur main. Tu ne vas pas leur mettre le couteau sous la gorge. «

Son avis sur le nouveau format de la Ligue des Champions

» Je pense que cette compétition est plus politique que sportive, pour de bonnes raisons. L’UEFA a voulu changer la compétition pour satisfaire les clubs et leur permettre de générer plus d’argent, afin d’éviter qu’ils ne partent en Super League. Mais ça n’a rien changé puisque certains clubs ont quand même décidé d’y aller, ce qui a rendu furieux Čeferin. C’est à surveiller et on verra comment ça évolue. Cette compétition a été créée pour des raisons politiques et financières, tout comme la Ligue des champions en 1992. C’était pareil, c’était aussi pour faire de l’argent. On verra ce qui se passera, mais pourquoi pas, ça peut être une belle compétition.

Il y a toujours des matchs de football avec les plus grands joueurs, donc c’est pas mal. Mais ce qui était important dans l’ancienne formule, c’était l’élimination directe. Là, tu as 10 matchs sans élimination. «

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