"Nous sommes une des causes de la relégation" : Théo Sainte-Luce lucide après la descente de Montpellier | OneFootball

Relégué, Montpellier sera en Ligue 2 la saison prochaine. En conférence de presse, Théo Sainte-Luce n'a pas cherché à esquiver ses responsabilités.

Le timing ne pouvait pas être plus cruel. Pour ses 50 ans, le Montpellier Hérault Sport Club replonge en Ligue 2. Une relégation vécue comme un crève-cœur, que les joueurs commencent à verbaliser. En conférence de presse, Théo Sainte-Luce, a tenté de poser des mots sur ce naufrage collectif. "Beaucoup trop de choses peuvent entrer en compte pour analyser cette chute du club. Je ne pourrais pas vous dire ce qui n’a pas marché. Il y a eu beaucoup de choses, notamment des choses qu’on ne peut pas gérer. Mais c’est sûr que, le terrain, c’est nous. Nous sommes l’une des causes de cela." Le latéral gauche n’esquive pas ses responsabilités, conscient que les raisons sont multiples mais que les premières explications se trouvent sur la pelouse.

Sainte-Luce conscient

Cette saison anniversaire, censée être un symbole de stabilité, restera dans les mémoires pour de toutes autres raisons. Le MHSC n’a jamais su enrayer la spirale négative, entre un effectif vieillissant, un changement d’entraîneur tardif et une dynamique sportive catastrophique. Sainte-Luce sait aussi que la secousse dépasse le rectangle vert : "On a tous conscience de ce que représente une descente en Ligue 2. Personnellement, je l’ai déjà vécu, ce n’est jamais simple […] Il y a beaucoup trop de choses impactées derrière, qu’on ne voit pas, car on est concentrés sur le terrain. Mais on s’en rend compte et cela nous attriste." L’heure est désormais au sursaut. Avec Zoumana Camara pour ouvrir un nouveau cycle, et un groupe qui devra vite se relever. "Aujourd’hui, on a les capacités pour réagir dès la saison prochaine. Ce sera à nous sur le terrain d’essayer de faire remonter le club le plus rapidement possible, pour laisser le moins de traces possibles." Une mission qui s’annonce difficile, mais vitale, pour ne pas enterrer le MHSC à l’aube de sa seconde moitié de siècle.

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