RC Lens-Auxerre : confirmer, au moins pour le plaisir et préparer le futur ! | OneFootball

Dimanche, la Racing Club de Lens accueille l’AJ Auxerre au stade Bollaert pour le compte de la 31e journée de Ligue (17h15, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Deux semaines après avoir perdu dans son antre face à Reims et une semaine après son succès à Brest, les Lensois retrouvent le stade Bollaert. Un théâtre où les Sang et Or vont devoir mettre leur habit de lumière. Car si l’Europe s’est encore beaucoup éloignée samedi, il se doit d’au moins récompenser un public qui lui a été fidèle malgré des résultats trop souvent décevants à domicile.

Sept défaites à domicile depuis le début de l’exercice 2024-2025. C’est autant de revers que de victoire à l’extérieur pour le RC Lens ! Le monde à l’envers. Dans son antre, son temple, le RCL n’est plus souverain. Lille, Marseille, Toulouse, Paris SG, Strasbourg, Le Havre et Reims sont venus s’imposer dans le Pas-de-Calais. Le Racing aura la charge de redorer son blason à domicile devant un public qui méritait mieux cette saison. Mais nul doute que l’AJA va y penser lorsqu’elle foulera la pelouse alors qu’elle est la troisième plus mauvaise équipe à l’extérieur du championnat (12 points en 15 matchs).

De son côté, Will Still ne sous-estime pas cet adversaire : « Ce sera un match hyper intéressant, ils ont un style de jeu qui est très clair, ils font les choses bien, ils les font de manière très, très efficace et ils ont embêté beaucoup d’équipes cette année. Donc, on sait à quoi s’attendre, on sait quel profil de match ou quel type de match ça va être. Le coach met bien les choses en place. Il y a une équipe qui est claire, donc ça va être plus qu’intéressant. » Pourtant, les Auxerrois sont sur deux défaites consécutives contre Lyon (3-1) et à Lille (1-3).

Une attaque à peaufiner, pour « la projection sur la saison prochaine »

D’ailleurs, ce déplacement dans le Nord a été surveillé par le technicien belge. « Le dernier match, ça a failli faire 2-2. Cette équipe a résisté, lorsque Lille a joué un peu moins intense, un peu moins rapidement, en s’installant sur un confort d’un avantage au score, Auxerre a vraiment failli revenir à 2-2. Et il n’a pas changé son mode opératoire, presque 9 ou 10 joueurs en bloc, il n’a pas laissé d’espace. Ils sont un peu plus agressifs sur la deuxième mi-temps je trouve. Ils sont un peu plus entreprenants sans ballon, mais le truc avec Auxerre c’est qu’ils marquent toujours en fin de match. Le dernier quart d’heure d’Auxerre est toujours très, très fort, il y a beaucoup de buts qui sont marqués sur les fins de match. Donc c’est une équipe qui ne s’arrête jamais, peu importe le scénario, peu importe le résultat. Il y a une direction qui est claire et on sait qu’on va devoir être vigilant jusqu’à la 100e minute, si on a besoin de jouer 100 minutes sur le match. Il y a pas mal d’expérience, il y a beaucoup de qualité, et je dis, ils vont vraiment jusqu’au bout des choses. Ils ont battu beaucoup d’équipes cette saison, donc on s’y attend et on est, je l’espère, assez préparés que pour les embêter aussi », analyse-t-il. De plus, une victoire bourguignonne leur permettrait de faire un grand pas vers le maintien.

Pour les Lensois, si l’Europe devait devenir inatteignable, il y a dans tous les cas toujours des choses à gratter pour le futur. Notamment sur le plan offensif. Un secteur qui aura suscité beaucoup de question tout au long de la saison. Will Still commente : « Je pense qu’on progresse et que les buts qu’on met sont hyper bien amenés à Brest. Le premier but est parfait. Donc on avance. La semaine d’avant contre Reims, on a créé des opportunités, on n’a pas mis le ballon au fond, mais c’est une recherche constante, c’est une progression constante, c’est un travail quotidien, sur le fait d’être dangereux quand on va vers le but adverse et de se protéger. Mais c’est un travail général qui continue de semaine en semaine. » «  Le coach a cherché la bonne formule, que ce soit avec Nzo (Nzola), Wes (Saïd) ou Koya (Koyalipou). En tout cas moi ce que je leur souhaite, c’est qu’à chaque fois qu’il y en a un des trois qui démarre, qu’il nous mette un but. Et puis je pense que petit à petit on va trouver un équilibre. Malheureusement c’est en fin de saison que ça va arriver, mais c’est surtout pour la projection de l’année prochaine. C’est sûr qu’il y a eu pas mal de changements, à tous les postes aussi. Tout le bonheur que je peux souhaiter à nos attaquants, c’est que quand ils attaquent un match, et encore plus à Bollaert, ils performent. Ça nous tirera vers le haut », ajoute Ruben Aguilar. Le décor est planté. La recette est prête. Il n’y a plus que la mayonnaise prenne.