SM Caen – Reda Hammache : « Mathématiquement, on est vraiment très loin d’être relégués » | OneFootball

Après une série de neuf défaites consécutives en Ligue 2, le SM Caen a finalement repris un point devant son public face à Pau (2-2) lors de la 24e journée pour la première de Michel Der Zakarian sur le banc caennais. Invité de l’émission Allo Malherbe, Reda Hammache, directeur du recrutement du SMC, est revenu sur la nomination de Bruno Baltazar puis son remplacement, sur son choix de rejoindre l’écurie normande ainsi que sur la mission maintien de son nouveau club :

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« Concernant le choix de Bruno Baltazar, c’est un coach qui a fait l’unanimité en interne, autant sur l’homme, sur son management, sur ses ressources, sur ses principes. La direction assume évidemment cette décision. Les joueurs ont souhaité et ont manifesté un grand soutien auprès du coach durant cette période. Et c’est ce qui nous a motivé principalement à ne pas tout de suite changer de coach au bout de trois ou quatre matchs. A l’époque, ça aurait montré encore plus d’instabilité et d’incohérence à l’égard du choix. C’est un choix qui, encore une fois, n’était pas forcément une erreur de profil, mais plutôt une erreur de timing. Certains pourraient considérer que c’est un peu tard. Mais aujourd’hui, on est avec un nouveau coach qui a une grande expérience, un charisme, une personnalité, une grande connaissance. Et ces éléments-là parlent d’eux mêmes et nous laissent penser que c’est l’homme de la situation. C’est une décision de la direction qui l’assumera également quelle que soit l’issue, en espérant qu’elle soit positive. »

Au SM Caen pour un défi passionnant

« Les relations que j’ai avec les personnes qui m’ont fait venir sont un élément fondamental. Mais au-delà de ça, on m’a présenté un modèle de fonctionnement avec une direction sportive à deux têtes (ndlr : avec Pascal Plancque, le directeur technique). Ça m’a plu parce que, quand on est directeur sportif, seul à la tête d’un département sportif et qui plus est dans un club comme Malherbe pour lequel il y a énormément de sujets, je considère que c’était un modèle qui pouvait bien correspondre et qui me plaisait bien. Et puis il y a évidemment le potentiel du club. Le fait de tenter de retrouver une place forte du foot français. Mais c’est encore plus, je dirais, au regard de la situation actuelle, un challenge excitant. Tous ces éléments m’ont donné envie d’y aller. »

Tout est encore possible pour le maintien en Ligue 2

« Je suis uniquement focus sur le scénario Ligue 2. Je me refuse de penser à autre chose car mathématiquement, on est vraiment très loin d’être relégués. Il y a encore beaucoup de matchs et beaucoup de points à prendre. On sait que la tâche sera difficile, mais très clairement, aujourd’hui, il y a encore beaucoup de motifs d’espoir. J’ai été pendant un peu plus de deux ans et demi en National. C’est donc un championnat que je connais bien, donc je n’ai pas forcément besoin de l’anticiper plusieurs mois en amont. Ma méthodologie me permet d’établir des préconisations de recrutement pour chaque position, pour chaque critère, tout poste confondu, quels que soient les budgets, les âges, les profils. Et ça se traduit par l’établissement de plusieurs short list permettant de répondre à n’importe quel scénario et de pouvoir avoir une réactivité immédiate face aux imprévus. »

Photo by Alex Martin/FEP/Icon Sport