Téji Savanier, les premiers sifflets virulents | OneFootball

S’il n’est plus le capitaine officiel sur le terrain, déchu de son brassard après ses propos lunaires au Puy-en-Velay, Teji Savanier demeure une figure de l’équipe du Montpellier Hérault. Un symbole de la mauvaise gestion de ces dernières années au MHSC. Mais jamais l’enfant du club n’avait subi pareille bronca dans son antre de La Mosson.

Face au Stade Rennais, l’ex capitaine donc, aurait pu voir son match et celui de ses partenaires tourné dans le bon sens, si au moins des deux buts refusés furent accepté. Il n’en fut rien, fort logiquement, et comme depuis des mois le meneur de jeu Pailladin n’a jamais pu enrayer la spirale négative qui entraîne inexorablement les hommes de Jean-Louis Gasset vers la Ligue 2. Remplacé par le jeune Simon Cara, à 5 minutes du terme, Téji Savanier a essuyé sans broncher les huées de tout un stade.

Symbole de ce MHSC qui ne sait plus gagner, Savanier a ramassé pour tout et pour tout le monde. Encaissant le ras-le-bol général, il n’a rien laissé transparaître au moment de passer devant la Butte Paillade et les autres travées de La Mosson pour regagner le banc des remplaçants où il a salué chacun de ses partenaires. Visiblement touché, alors que les siens encaissaient sans lui le 4e et ultime but de la rencontre, l’ancien capitaine Pailladin, un temps sur le départ cet hiver, n’a toujours pas trouvé la clé, alors qu’il a fait main basse sur le trousseau orange et bleu depuis belle lurette.

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En optant pour le tout Savanier, Laurent Nicollin et sa garde rapprochée se sont fourvoyés, lourdement, laissant le vestiaire s’embourgeoiser dans une médiocrité sans nom, qui fait rendre des comptes aujourd’hui. Incapable d’extirper le club de cette situation lamentable, contrairement à la saison passée où il fut primordial dans l’acquisition d’un maintien somme toute aisée, Teji Savanier semble impuissant, stoïque face à la rébellion de ceux qui l’acclamaient. La messe est dite, pour lui aussi.