le11
·17. Dezember 2024
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·17. Dezember 2024
Penalty, pas penalty. Marseillais comme Lillois ont pu s’estimer floué lors de leur choc au sommet comptant pour la 15e journée de Ligue 1. Alors que les deux équipes se sont quittées sur un score de parité (1-1), l’hypothèse d’un penalty oublié par mi-temps, d’abord à la défaveur des Lillois puis des Marseillais, a été évoquée après la rencontre. Dans son désormais traditionnel débrief du lundi matin, la Direction de l’arbitrage de la FFF a apporté son éclairage sur les deux décisions litigieuses.
C’est malheureusement devenu monnaie courante après une rencontre suscitant de la frustration chez certains « supporters ». Conspué par le Stade Vélodrome au coup de sifflet et même insulté et menacé sur les réseaux sociaux par la suite, Willy Delajod est au coeur d’une double polémique après le match OM – LOSC. La cause ? Un penalty potentiellement oublié pour chaque équipe.
La première action litigieuse concerne le contact entre Hakon Haraldsson et Pierre-Emile Hojbjerg à l’entrée de la surface de réparation marseillaise, à la 36e minute de jeu. En dépit des timides contestations des joueurs du LOSC, Willy Delajod reste stoïque. Une décision légitime selon la direction de l’arbitrage.
L’analyse de la Direction de l’arbitrage : Les images montrent que Højbjerg joue le ballon et touche clairement celui-ci en premier, avec un geste maîtrisé en direction unique du ballon. C’est ensuite que Haraldsson touche le ballon et vient heurter la jambe de son adversaire. Il n’y a donc aucune infraction. Ne pas siffler pénalty est la bonne décision.
En deuxième période, très précisément à la 80e minute, ce fut au tour de l’OM de réclamer un penalty, avec cette fois-ci Pierre-Emile Hojbjerg dans le rôle de la victime potentielle. Au-duel avec Gabriel Gudmundsson, le milieu de terrain s’écroule après un contact au niveau du haut du corps entre les deux joueurs.
L’analyse de la direction de l’arbitrage : Højbjerg a d’abord pleinement l’opportunité de jouer le ballon de la tête et c’est dans un second temps que le contact avec Gudmundsson intervient. En conservant sa course de déplacement, Højbjerg tente naturellement de se positionner dans la trajectoire du ballon. L’intervention de Gudmundsson peut ainsi être considérée comme ne relevant pas d’une faute au sens des lois du jeu. C’est la raison pour laquelle l’intervention de l’assistance vidéo à l’arbitrage, après analyse, n’était pas attendue au titre de l’erreur manifeste.
Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport