Stade Rennais Online
·14. Februar 2025
Stade rennais - Lille / Beye : « On sait qu’on est capables de les mettre en difficulté »
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·14. Februar 2025
Avant d'affronter Lille, Habib Beye était en conférence de presse ce vendredi. Ses débuts : Les seuls qualificatifs qui sont importants pour moi, c'est l'adhésion d'un (…)
Avant d’affronter Lille, Habib Beye était en conférence de presse ce vendredi.
Ses débuts : Les seuls qualificatifs qui sont importants pour moi, c’est l’adhésion d’un groupe à une volonté d’un coach, staff et club de faire de cette équipe une équipe différente, c’est-à-dire conquérante, qui a envie d’être protagoniste dans tout ce qu’on met en place dans notre jeu. Il faut prendre un peu de distance par rapport à cette logique de points. Ils nous font du bien. Ce que je regarde, c’est le contenu de nos matchs et la progression de l’équipe. Et on a vu une une progression notable sur plusieurs aspects du jeu que je demandais de travailler : une longue maitrise, différencier nos temps d’intensité avec et sans ballon, et les temps de maitrise. À Saint-Etienne, ça a été très présent. Et la volonté d’aller chercher notre destin jusqu’à la 95e minute et ne pas avoir une équipe qui gère un résultat. Les indicateurs sont sur l’adhésion et la progression du groupe.
Vie de groupe : Ce qui m’intéresse c’est l’adversité qu’on est capable de mettre à l’entrainement. Tous les joueurs de l’effectif sont impliqués dans le projet de jeu, il n’y a pas de logique de sélections sur la semaine d’entrainement. Elle se fait par moi, avant le match. Toute la semaine je regarde ce qu’il se passe et c’est eux qui animent l’entrainement. Ils créent cette adversité, et dans l’adversité, vous créez du lien. La compétition à l’entrainement rassemble les joueurs dans l’objectif d’être performant. C’est une base de cohésion. Ensuite, c’est passer du temps au centre pour qu’on se connaisse, qu’on discute, analyser ce qu’on fait de nos matchs. Tout le temps passé ensemble crée de la cohésion. Je ne veux pas que ce groupe soit conditionné par l’humeur dans le résultat, car dès que vous n’avez pas le résultat attendu, il ne faut pas que le groupe de nouveau plonge. L’humeur est liée à l’étique de travail au quotidien, et l’éthique que vous fixez dans la logique de cohésion. Et ça ne doit pas bouger. C’est ce qui permet d’avoir des résultats dans le temps. Et je m’attacherai à ce que ça reste comme ça. (…) J’observe tout ce qu’il se passe, je ne laisse rien passer. Et tout se passe bien car je n’ai pas à passer mon temps à leur dire comment on doit se comporter. Exemple, je ne rentre pas dans leur vestiaire. Mais quand j’observe des choses qui ne correspondent pas à l’éthique de travail, l’éthique qu’on doit avoir dans ce centre d’entrainement, je vois le conseil des sages, je transmets mes messages. Comme on a une équipe réceptive, tout se passe très bien. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est la performance.
Attaque à fort xG à Saint-Etienne : Le profil de l’adversaire nous a aussi permis ça. Mais ça doit être une récurrence dans notre jeu, être en capacité d’imposer des choses à l’adversaire le plus souvent possible. On a les joueurs pour, le jeu pour le faire. Plus vous avez d’occasions, plus vous mettez vos joueurs dans une situation offensive pour le faire. Ça donne énormément de confiance. Quand je regarde les matchs de Al-Tamari, Kalimuendo ou Blas, ce sont des joueurs qui dans cette animation offensive vont certainement y trouver ce dont ils ont besoin. Mon travail n’est pas de leur apprendre comment marquer des buts, mais les amener dans une situation où ils vivront cette situation le plus souvent possible. Contre Saint-Etienne, cet indicateur est très bon.
Fofana prêt à démarrer : Oui. C’est un grand professionnel, quelqu’un qui connait mieux son corps que moi. J’ai toute confiance en Seko. Il me le montre à l’entrainement, depuis une semaine il est à fond dans l’entrainement.
Pressing haut : C’est une logique de bénéfice-risque. On sait qu’il peut par moment y avoir une transition. Mais il y a 70m, et on travaille tous les jours pour gérer ces 70m. C’est assumé, les joueurs le savent. Mon ambition de coach, c’est le bénéfice-risque de ce qu’on veut mettre en place. On sera toujours dans cette logique d’imposer cette domination territoriale à travers notre possession et notre contre-pressing. Il faut aussi jouer avec ce que propose l’adversaire.
Lille : Le calibre de l’adversaire est tout autre, mais c’est un challenge très excitant en tant qu’équipe. On sait qu’on est capables de les mettre en difficulté et je pense que l’équipe a une confiance supérieure pour aborder ce match avec sérénité. (…) Aujourd’hui on ne doit pas faire preuve de sentiment d’infériorité. On jouera avec la volonté de les dominer dans certains aspects du jeu, de leur poser des problèmes, leur imposer des choses tout en étant conscient que Lille est dans un top 8 d’Europe aujourd’hui. On doit relever ce challenge avec beaucoup de sérénité, car on est sûrs de notre progression, de notre force. Mais sûrs aussi qu’ils nous poseront des problèmes. Mais le challenge est excitant.
Système : C’est évolutif, hybride. Je ne vais pas cadenacer dans un rôle Ludovic Blas. Ce serait lui enlever de sa créativité. Il a la capacité d’être intelligent tactiquement sur la position défensive. On l’a réajusté contre Saint-Etienne car on avait une problématique avec Ekwah qui était leur rampe de lancement, il fallait gêner ça. Ensuite il a retrouvé une liberté quand on a repris le contrôle du match.