Trois ans plus tard, Olivier Létang avoue s’être trompé avec Hatem Ben Arfa (ex-LOSC) | OneFootball

Alors qu’il pensait en avoir terminé avec les questions qui chiffonnent, Olivier Létang était interrogé sur le cas de Hatem Ben Arfa. Le plateau de L’Équipe du Soir, sur lequel il était un invité de prestige, faisait ainsi un bond dans le temps : trois ans auparavant.

Rappelez-vous, c’était un 19 janvier, en 2022, Hatem Ben Arfa (37 ans) posait ses valises dans le Nord au cours du mercato hivernal. Ce transfert n’aura jamais été un succès, n’apparaissant qu’à neuf reprises sous les couleurs du LOSC (pour 1 passe décisive). Celui-ci est malgré tout resté dans les mémoires, mais pour de bien mauvaises raisons. Suite à la réception des Girondins de Bordeaux, match durant lequel les travées du Stade Pierre-Mauroy somnolaient (0-0), la nouvelle recrue lilloise (de l’époque) avait tenu des propos véhéments à l’égard de son entraîneur, Jocelyn Gourvennec. La réaction avait été immédiate avec une mise à pied et une aventure prématurément stoppée.

Près de trois ans plus tard, Olivier Létang a été interrogé à ce sujet par un internaute, alors qu’il était sur le gril de cinq journalistes avides de réponses sur le petit écran : « Ce n’est pas un regret, débute-t-il. Quand les joueurs arrivent au LOSC, ils connaissent parfaitement le cadre. Ils ont tout pour performer, s’épanouir, prendre et donner beaucoup de plaisir. Ils savent qu’il y a un cadre et que le club est plus important que n’importe qui. Dans le club, il y a un entraîneur et une équipe, on ne peut toucher ni à l’un, ni à l’autre. Il est sorti du cadre vis-à-vis de l’entraîneur et c’était pour moi inacceptable », rappelle-t-il.

« C’était un loupé ? », s’interroge alors Stéphane Guy. « Je suis humain et à partir de ce moment-là, nous sommes imparfaits. Dans le recrutement, on ne fera jamais 100%, répondait ainsi Olivier Létang. Ce qu’il faut, c’est se tromper un minimum. Là, ce n’était pas un point de vue sportif, mais effectivement Hatem a cassé le pacte à ce moment-là, le cadre qu’il connaissait… Si vous acceptez qu’un joueur critique l’entraîneur, c’est l’anarchie et ce n’est plus possible. C’est une décision qui était super simple à prendre », déclare le président lillois, bousculé au sortir de ses déclarations : « C’était long pour dire qu’il s’était trompé… », ironise Olivier Ménard, présentateur de l’émission. « C’est un bon résumé ça non ? », éclate alors de rire son homonyme à ses côtés, validant la thèse de l’erreur de casting.