Bruxelles sous le choc : la finale vire au cauchemar raciste | OneFootball

Les violences lors de la finale de la Coupe de Belgique provoquent une onde de choc

Des incidents graves ont éclaté dimanche à Bruxelles en marge de la finale de la Coupe de Belgique remportée par le Club Bruges face à Anderlecht (2-1). Ces violences, impliquant principalement des supporters brugeois, suscitent une vive indignation et des réactions officielles fortes.

Le Club Bruges a pris position lundi dans un communiqué, condamnant fermement les agissements de ses présumés supporters. "Des images ont montré des personnes se déchaînant dans les rues de Bruxelles et autour du stade avant le match", a déclaré le club champion. L'organisation s'est engagée à "coopérer avec la police pour identifier les personnes impliquées", soulignant que "le football ne doit en aucun cas servir de couverture à la violence".

Les incidents semblent avoir pris une dimension particulièrement inquiétante avec des attaques à caractère raciste. Selon la secrétaire d'État bruxelloise Ans Persoons (vooruit.brussels), des hooligans brugeois ont non seulement attaqué "sans raison" des supporters bruxellois, mais ont également défilé vers Molenbeek où ils s'en sont pris "aux habitants du quartier, aux magasins et aux simples passants".

Face à la gravité de la situation, Ans Persoons a réclamé des mesures concrètes et immédiates. Elle souhaite notamment que la prochaine confrontation entre les deux clubs, prévue le 18 mai dans le cadre du championnat, se déroule sans supporters brugeois. "Nous n'avons vraiment pas besoin de hooligans en liberté dans notre ville", a-t-elle affirmé, demandant à la Pro League et aux clubs de "prendre leurs responsabilités".

Une soixantaine d'arrestations auraient été effectuées suite à ces débordements qui contrastent avec l'esprit de fête que souhaitaient instaurer les organisateurs. En effet, le Club Bruges a rappelé que "la Pro League, l'Union belge de football (URBSFA) et le RSC Anderlecht avaient collaboré étroitement pour faire de ce match une fête du football".

L'affaire prend une tournure politique, la secrétaire d'État évoquant des "voyous d'extrême-droite" venus "salir Bruxelles", et réclamant un "signal fort" après ces incidents particulièrement violents qui ont laissé plusieurs blessés.

Source: DHnet Football